Accusé par un unique et même journal de tous les maux d’Israel depuis bientôt deux ans qu’il a été nommé ambassadeur du Bénin en France, Jules Armand ANIAMBOSSOU a encaissé tous les coups possibles. Jusqu’au jour où deux énormités ont été carrément inventées contre lui: d’une part, le fait de l’accuser d’avoir fait condamner le Bénin à payer 100 millions de francs CFA à un employé indélicat licencié, et d’autre part d’avoir abandonné à son sort une béninoise évacuée sanitaire depuis plusieurs années et dont la maladie ne trouve pas d’issue définitive. Le tribunal de Cotonou ouvre aujourd’hui les débats pour une plainte en diffamation et une autre pour refus de publication d’un droit de réponse qui mettait en avant les incohérences dudit journal.
Plusieurs observateurs du monde journalistique considèrent qu’il s’agit des éternelles agitations anti-régime d’un quotidien béninois connu pour ces positions anti-mouvance présidentielle actuelle. Car, même les rédacteurs de l’hebdomadaire international La lettre du Continent (autrement plus professionnel malgré tout) qui avaient aussi à un moment donné été victimes des manipulations informationnelles contre l’ambassadeur Jules-Armand ANIAMBOSSOU ont fini par comprendre qu’ils étaient les dindons d’une farce et qu’en attaquant injustement un honnête homme, brillant et dévoué au service de son pays, ils couraient le risque de discréditer leur propre publication. Ainsi après quelques échanges épistolaires et mises au point entre la communication de l’ambassade et ledit organe international, les attaques ont cessé depuis plus d’un an maintenant. Ce que le quotidien béninois n’a jamais voulu faire, en dépit des nombreuses tentatives de clarifications, de précisions et de mise à disposition des informations pour équilibrer tout au moins leur vision des choses.
D’autres considèrent, qu’il n’y a pas lieu de fouetter un chat, et que les chiens pouvaient aboyer sans empêcher la caravane de l’ambassadeur de passer. Lui qui vient de conduire au Bénin la semaine dernière une délégation du grand groupe international français de BTP Bouygues, pour la construction d’un hôpital de référence internationale qui permettra d’économiser les milliards annuels des évacuations sanitaires, la construction d’un nouvel aéroport de classe internationale, la construction d’un boulevard périphérique de contournement de la ville de Cotonou, et la construction d’un quatrième pont entre Cotonou et Akpakpa en direction de Porto-Novo, la construction de la route Porto-Novo-Sakété-Pobè-Kétou-Illara, ainsi que de l’aéroport de Glo-Djigbé. Dans la même période il avait également conduit une mission avec les dirigeants du groupe français INNOVENT chargé de la construction et de la mise en production de cinq centrales solaires qui permettraient sous peu de mettre de l’électricité à disposition des populations à un coût très bas.
Pour certains commentateurs, ces critiques injustes sont aussi le prix à payer pour occuper un poste prestigieux, celui d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près la France, avec juridiction sur Le Royaume d’Angleterre, le royaume d’Espagne, ainsi que sur la Grèce et l’Albanie, c’est à dire en un mot l’un des postes les plus convoités de la République, déjà occupés à maintes reprises par des anciens ministres, dont même un ancien ministre des Affaires étrangères. Il se trouve que si Jules-Armand ANIAMBOSSOU a accepté de diviser ses anciens revenus par cinq, c’est pour se mettre au service de son pays d’origine et de l’action du Docteur Boni YAYI dont il est un grand admirateur en raison de la volonté farouche du président de la république de se battre sans répit pour l’émergence du Bénin.
Pendant près de deux ans, l’ancien Enarque, promotionnaire et ami, entres autres, d’Emmanuel MACRON, le ministre français de l’Economie, a accepté d’encaisser stoïquement, les coups et les coups bas, en s’inscrivant plus ou moins dans la formule prêtée au Général Mathieu KEREKOU, selon laquelle "si écrire contre moi leur permet de vendre du papier et de manger, qu’ils écrivent sans répit".
Mais une publication a constitué la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Le 20 janvier dernier, le journal affichait en manchette un article diffamatoire avec un chiffre inventé de toutes pièces annonçant que l’ambassade du Bénin avait été condamné par le tribunal des Prudhommes de Paris à payer la somme de 149.000 euros, soit environ 100.000.000 (cent millions) de F CFA à un ancien employé de l’ambassade, licencié pour avoir déserté son poste lors d’une visite du Président de la République à Paris. Or la décision de cette juridiction (composée du reste de juges non professionnels) qui fait d’ailleurs l’objet d’un recours en appel en ce moment, a évoqué une somme de 21.000 euros soit environ 14.000.000 (quatorze millions) de francs CFA donc, loin, très loin du chiffre époustouflant évoqué par le journal papier et sur le site internet dudit organe.
D’ailleurs les avocats et les juges impliqués dans cette affaire continuent de se demander où ce journal a cherché ce montant car dans la procédure, la somme qui avait été réclamée par le conseil du plaignant étaient un peu moins de 30.000 euros, soit moins de 20 millions. Sur cette somme le tribunal a décidé d’accorder les deux tiers environ, en attendant le recours devant la cour d’appel composée cette fois ci de magistrats professionnels. Le journal a dû se résoudre à dégonfler sa fausse information quelques jours plus tard, en disant s’être trompé sur les chiffres.
A ce jour, dans la procédure en diffamation lancée par l’ambassadeur et dans laquelle la justice demandait au journal d’apporter la preuve de ses écrits, ce quotidien n’a pu apporter que des photocopies de ses propres publications.
Le second fait qui a dû contraindre l’ambassadeur J.A.A à porter plainte contre le journal c’est qu’un soit disant correspondant du journal en France, mais inconnu dans les milieux de la diaspora béninoise écrive que l’ambassadeur a ignoré le sort d’une béninoise gravement malade et évacuée sanitaire depuis des années. Le journal affirme que le Chef de mission diplomatique a refusé de la recevoir en disparaissant par une porte dérobée alors que la dame était allée le rencontrer. Dans la réalité, cette dame dont le cas existait avant l’arrivée de l’ambassadeur Aniambossou s’est ensuite empressée d’aller demander pardon à ce dernier après la parution de l’article en avouant qu’elle n’avait pas rendez vous et qu’elle était venue tentée sa chance ce jour là. Un jour en fait où J.A.A était en séance de travail à Bercy, le ministère français des finances. De plus il n’y a pas de porte dérobée à l’ambassade du Bénin en France. Raison pour laquelle là encore suite à la demande du tribunal de fournir des éléments justificatifs des allégations, le journal en question n’a pu apporter qu’une photocopie de son propre article comme "preuve". La dame concernée a même avoué à l’ambassadeur que l’auteur de l’article l’avait abordé dans des conditions quai clandestines en France en lui promettant de l’aider à rencontrer l’ambassadeur et lui a pris des informations qu’il a ensuite transformées entièrement.
Au cours de l’audience de ce mercredi 22 Avril, le journal devra répondre de ces faits attentatoires à l’honneur et à la réputation de Jules-Armand ANIAMBOSSOU qui a fait il y a juste quelques jours s l’objet d’un portrait élogieux de la part de l’hebdomadaire Jeune Afrique, autrement plus professionnel. L’ancien ingénieur des Mines, Ancien Secrétaire Général de la Préfecture du Nord (France), et Ancien Directeur de Cabinet du Préfet de la région Champagne Ardennes, et Ancien Secrétaire Général du groupe d’Energie POWEO, s’est senti obligé de porter plainte quand sa fille a découvert des articles sur internet et lui a dit: "Papa, tu as fait, ça? Tu as refusé de recevoir une malade? je n’y crois pas. Non papa tu n’as pas fait ça? En plus ils disent que l’ambassade doit payer cent millions à quelqu’un, c’est vrai ça?"
Pour laver son honneur jusqu’au bout, Jules Armand ANIAMBOSSOU a également saisi la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ainsi que l’Observatoire de l’Ethique et de la Déontologie dans les Médias (ODEM) qui devront se prononcer aussi dans les jours à venir. Source : “News Afrika“