Me Edgar-Yves Monnou, tête de liste du Parti du Renouveau démocratique (Prd) dans la 16ème circonscription, était hier mercredi 22 avril 2015, l’invité de l’émission spéciale Zone franche de Canal 3. Il a saisi l’occasion pour se prononcer sur la journée de citoyenneté décrétée par le Gouvernement, la campagne électorale, son retrait de la politique puis son retour, son positionnement, la stratégie du Prd, la révision de la Constitution, et bien d’autres sujets.
C’est avec sérénité que Me Edgar-Yves Monnou, ancien ambassadeur du Bénin près la France, avocat depuis 6 février 1978, tête de liste du Prd dans la 16ème circonscription, a abordé l’émission Zone franche. D’entrée, il a donné son appréciation sur la journée de citoyenneté décrétée par le Gouvernement. Pour lui, « c’est une bonne initiative parce que cela permet d’aller vite. » « Ce qui aurait dû être fait pour organiser les élections, est fait. », dit-il. « Mais, ce n’est pas une raison pour féliciter le Gouvernement », avertit-il.
Parlant de la manière dont se déroule la campagne, le porte-flambeau du Prd dans la 16ème, pense qu’il y a mal donne. En regardant autour de lui, il voit à peine les candidats des autres listes. « C’est le président que je vois tout le temps. Il est en campagne, avec les moyens de l’Etat. »
Pour ce qui est de son retrait de la politique entre temps, l’invité pense que « lorsqu’on a été très actif, il faut s’arrêter, faire une introspective. Ce n’est pas mauvais de savoir s’arrêter. Vous voyez les autres faire. Vous mesurez la portée de ce que vous avez fait.
A présent, en signant son grand retour, Me Edgar-Yves Monnou a opté pour le Prd. Il explique son choix par le fait que ce parti incarne, pour lui, certaines valeurs.
Abordant son positionnement, Me Edgar-Yves Monnou est convaincu que « l’ambition du Prd est d’être un parti plus fort. » C’est donc dans cette optique que ce parti a porté son choix sur lui. Il poursuit : « Le Prd étant une formation qui a une stratégie avec une instance qui décide du choix des candidats ». Face à ceux qui ne croient pas en ses chances dans la 16ème, Me Monnou pense que sa personne « est insignifiante par rapport à la stratégie du parti. » Pour lui, une équipe qui ne gagne pas, on la change. Et aucune formation politique ne peut s’engager dans une élection pour ne pas gagner. Ce qui lui fait dire que « Le Prd n’est pas dans la 16ème circonscription pour blaguer ». La preuve est que le Prd a commencé cette campagne avec un changement de méthode, de stratégie de combat, à en croire Me Monnou.
Se désolant de l’attitude de Boni Yayi ces derniers temps, Edgar-Yves Monnou pense que chaque chose a son temps. « A quelques mois de sa sortie, il ne devrait pas être présent sur le terrain », conseille-t-il. Et il ajoute qu’il devrait éviter de s’attaquer aux autres.
Par ailleurs, l’invité pense qu’il devrait être permis aux partis d’opposition de dire ce qui ne va pas. Pour lui, chacun a sa façon d’exercer la politique. Et pour Edgar-Yves Monnou, « dans une démocratie, on doit laisser le champ libre à l’exercice de la critique. Et c’est l’électeur qui décide. C’est lui qui choisit l’interprétation qu’il doit en faire.
Il reste convaincu que, étant de l’opposition, la seule arme dont il dispose est la critique.
Partant du fait que le député est plus proche de l’électorat les jours d’élection que les autres, le Prd propose l’antenne du député. Il s’agit d’une initiative pour intéresser les jeunes à autre chose, à l’apprentissage de la gestion de la cité, selon l’invité qui pense que cela occupera les jeunes par des idées saines. Cela permettra au député d’être présent au sein du peuple.
Au sujet de la révision de la Constitution, le porte-flambeau du Prd pense que les conditions ne sont pas réunies. Il argumente que cela devrait résulter de la difficulté d’application de cette loi. Ce qui n’est pas le cas. Pendant ce temps, le Président se met en campagne comme s’il ne voulait pas partir. C’est pourquoi l’invité conclut que « aujourd’hui, il est temps de mettre fin à ce qui ne va pas ».
A l’endroit de ceux qui pensent qu’il serait à la recherche d’une certaine immunité, Me Edgar-Yves Monnou répond qu’il n’en n’est rien. Pour lui, quand on a géré, on rend compte. Si en vérifiant, on vous reproche des choses, il y a une procédure. Et ce n’est pas 9 ans après qu’il sera inquiété.
Pour finir, il a invité les populations à voter pour le Prd, le seul parti d’opposition qui, selon lui, est une force de propositions.
Daniel HOUEGAN/Le Grand Matin
Lire le communiqué de sa Cellule de communication
Depuis quelques jours, certains organe de presses, pour servir les vils desseins d’adversaires politiques aux abois et en manque d’arguments face aux propositions pertinentes du candidat Me Edgar-Yves Monnou, publient des articles diffamatoires faisant état de supposées malversations dans la gestion de la société BENGAZ SA. Il s’agit là manifestement de montage grotesque et de manœuvres dilatoires sur fond d’intoxication de l’opinion pour jeter le discrédit sur un homme dont l’intégrité et la probité morales n’ont jamais été mises à défaut dans aucun rapport d’audit.
La cellule de communication du candidat Me Edgar-Yves MONNOU tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale que la société BENGAZ SA qui est une société privée de droit privé ne peut jamais voir sa gestion intervenir dans les affaires publiques.
Les détracteurs de Me Edgar-Yves Monnou devraient aussi apprendre qu’un président du conseil d’administration d’une société anonyme n’a jamais signatures sur les comptes sociaux, d’autant que dans le cas d’espèce la société BENGAZ SA qui ne fabrique, ne produit, ni ne vend rien, ne peut générer des ressources pouvant donner lieu à une quelconque malversation.
Me Edgar-Yves Monnou se réserve le droit de laver son honneur et sa dignité pour toute action de droit contre la désinformation et regrette cette manipulation à laquelle se laissent aller certains journalistes crédules.
Le candidat Me MONNOU appelle donc tous ses électeurs à rester sereins dans la tradition du grand parti PRD et à ne céder à aucune provocation de ses détracteurs qui n’ont trouvé rien d’autre face à la percée du PRD que le mensonge, la délation et l’intimidation pour faire peur à ses candidats.
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