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Mutation punitive au centre de santé de Kpanroun : Le Syntrasesh revendique la réhabilitation de Boutokpo
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  Fraternité




Le Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin a organisé le vendredi dernier à la direction départementale de la santé Atlantique-Littoral, un sit-in à travers lequel il proteste contre l’injustice dont leur collègue Boutokpo a été victime et aussi la fermeture du centre de santé de Kpanroun.

La réouverture sans délai du centre de santé de kpanroun, l’arrêt pur et simple des menaces tous azimuts, et des poursuites judiciaires contre le camarade Boutokpo, l’arrêt des mutations deux poids deux mesures... Tels sont entre autres les revendications des participants à ce sit-in organisé par le bureau départemental du Syntrasesh Atlantique. En effet, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’implication du maire d’Abomey-Calavi et des gendarmes dans le dossier de leur collègue Boutokpo. A en croire le secrétaire général du Syntrasesh, Soulé Salako, ce n’est pas la 1ère fois qu’on envoie la gendarmerie pour déloger l’un des leurs. ‘‘On ne peut pas gérer les conflits dans l’administration par la gendarmerie, le maire et le chef d’arrondissement. Ils n’ont aucun rôle à jouer là. L’administration publique a des responsables et si l’affaire dépasse les chefs hiérarchiques, on peut monter au ministère’’ a-t-il-confié. Il continue : ‘‘ceux qui ont délogé notre collègue ont dit que ce n’est pas le Dds, mais le maire Houssou Guèdè qui a demandé cela. Six mois qu’on a muté notre ami et on n’a rien dit, car on négociait, mais cela a dégénéré quand le maire et l’huissier sont rentrés en scène’’. Mais pour le représentant du directeur départemental de la santé, Amedome Hyacinthe, la porte des négociations n’est pas pour autant close : ‘‘ Le collectif des chefs service vous rassure que vos différents cris de protestation seront intégralement soumis à son appréciation, d’ailleurs le document lu sera remis, nous vous prions de garder toute votre patience car la porte des discussions n’est pas fermée’’ a-t-il-déclaré.
Mariette TOSSOU (Stag)
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