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Iréné Agossa sur Golfe TV : « Boni Yayi n’a pas tort d’être hyperactif…face aux problèmes des populations… »
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  La Nouvelle Expression
Irénée
© aCotonou.com par DR
Irénée Agossa, directeur général de la la Société Nationale de Commercialisation des Produits Pétroliers (Sonacop )




Le directeur général de la SONACOP, Iréné Josias Agossa, également président du mouvement « Le Nationaliste » de la majorité présidentielle, était hier, l’invité d’une émission spéciale sur Golfe TV. A 24 heures de la fin de la campagne électorale des législatives d’avril 2015, il a expliqué les bien fondés de l’hyperactivité du chef de l’Etat, Boni Yayi, s’est prononcé sur le niveau des débats politiques au cours de la campagne électorale, de la révision de la constitution et autres.

Matini MARCOS

A 24 heures de la clôture de la campagne électorale, Iréné Josias Agossa, invité hier sur Golfe TV, s’est prononcé sur plusieurs sujets d’intérêt national. Sur le fait que le président de la République Boni Yayi à moins d’un an de la fin de son deuxième et dernier mandat multiplie des actions de développement sur le terrain, et de soutenir sa liste FCBE. Pour lui, le mandat du président de la République couvre la période allant du 6 avril 2011 au 5 avril 2016 à minuit. Et dans son souci d’apporter les solutions adéquates aux problèmes des populations, le chef de l’Etat est en permanence au contact des populations. Selon lui, il est inconcevable que le chef de l’Etat, parce que à un an de la fin de son mandat, croise les bras et attend pendant que les populations aient besoin d’eau potable, d’électricité, des infrastructures de développement. Ceux là qui critiquent cette hyperactivité de Boni Yayi ont peur a-t-il martelé, avant de comparer l’hyperactivité du chef de l’Etat à l’atterrissage d’un avion. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’il est à 11 mois de la fin de son mandat qu’il va croiser les bras et attendre, alors que les populations sont confrontées à des problèmes existentiels. Pour lui, le chef de l’Etat Boni Yayi n’a pas tort d’être hyperactif quand tout est priorité.

Une majorité présidentielle

En ce qui concerne, la recherche de la majorité à l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat et les FCBE, Iréné Agossa explique cela par le fait que tout président de la République a besoin d’une majorité pour faire aboutir ces réformes. Pour lui, il y a des risques, que sans une majorité parlementaire, les actions de Boni Yayi soient bloquées. Cette recherche de la majorité au parlement renforce la démocratie a-t-il martelé.

Un troisième mandat pour Yayi ?

En réponse à ceux qui disent que Yayi a besoin d’une majorité au parlement pour réviser la constitution et faire un troisième mandat, Iréné Agossa renvoie les Béninois à la Constitution du 11 décembre 1990 en son article 42, alinéa 2 qui stipule que « …en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats…». A partir de ce moment, Iréné Agossa y voit un faux débat.

La Cour des comptes et l’utilisation des moyens de l’Etat

L’un des griefs fait au chef de l’Etat est d’utiliser les moyens de l’Etat pour faire campagne pour la liste « FCBE ». Sur ce, Iréné Josias Agossa fait remarquer qu’il ne faut pas dissocier la fonction du président de la République à la personne de Boni Yayi. Il a donné l’exemple du président français François Hollande qui pour une « visite galante » à pris un scooter. Ce qui a été désapprouvé par tous les Français. Ainsi, tout déplacement de Boni Yayi doit être sécurisé. De plus, seule la Cour des comptes est habileté à mieux vérifier les dépenses de campagne et l’utilisation des moyens de l’Etat, a-t-il martelé, avant de demander à la classe politique d’accepter la révision de la Constitution en vue de la création de la Cour des comptes.

Encadré

Le Syntra-SONACOP remercie Yayi d’accompagner Iréné Agossa

Le syndicat des travailleurs de la SONACOP réuni en Assemblée générale, le 22 avril 2015, s’est prononcé sur le plan stratégique de redressement élaboré par le directeur général Iréné Josias Agossa. Ce plan a été adopté en conseil des ministres des mercredis 4 et 11 mars 2015. Le SG/SYNTRA-SONACOP, Liamidy Soumanou, à l’issue de l’Assemblée générale des travailleurs du 22 avril 2015, a exprimé au personnel, toute leur gratitude au chef de l’Etat, Boni Yayi. Il a exhorté, le ministre des Finances, à débloquer, en procédure d’urgence l’avance remboursable conformément aux recommandations du conseil des ministres, en entendant l’appui de la BOAD, de la BID et des autres banques

M.M

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