Candide Azannai fustige les violations du code électoral par le chef de l’Etat et donne les raisons de son ralliement à l’UN

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Politique

Publié le samedi 25 avril 2015 | Le Matinal

Candide Azannai s’est exprimé ce vendredi matin sur la radio Soleil FM. Au cours de son entretien, le candidat tête de liste de « l’Union fait la Nation » dans la 16ème circonscription électorale a fustigé les violations du code électoral par le chef de l’état et évoqué les raisons qui l’ont poussé à rejoindre « l’Union fait la Nation ».

Il a fustigé la violation en permanence de l’article 62 du code électoral par le Chef de l’Etat. Il n’en voulait pour preuve l’utilisation anarchique de l’hélicoptère qui est un bien public, les projets détournés et les panneaux solaires posés à Vèdoko. Selon l’Honorable Candide Azannaï, le Président de la République ne peut pas faire la campagne électorale selon l’article 52 du code électoral.

Il s’est aussi prononcé sur la révision de la constitution. En tant qu’enseignant de philosophie, il estime que la démocratie ne peut être rectifiée. La Constitution, née le 28 février 1990 est entrée en vigueur le 1er mars 1990. Elle est une réponse à la didacture. Ainsi, lorsque le Chef de l’Etat parle de didacture de développement et désire réviser la constitution, Candide Azannaï estime qu’il vaut mieux barrer la voie à la fatalité. La démocratie est standard et ne peut être révisée. Le candidat a aussi évoqué les raisons qui l’ont conduit à l’Union fait la Nation. Après avoir essuyé les insultes de ses collègues députés parce qu’il s’est opposé à la retraite parlementaire de Parakou devant conduire à la révision de la constitution, il a constitué un noyau de 09 députés.

Tous les autres députés étant happés par la diversion du Chef de l’Etat qui consistait à s’inventer des ennemis (affaire empoisonnement du chef de l’Etat), il a rejoint l’Union fait la Nation, le seul regroupement qui est resté égal à lui-même. En agissant ainsi, il empêchait avec les 12 députés de l’Union fait la Nation le Président de la République de rassembler la soixantaine de députés nécessaires à la révision de la loi fondamentale. Il a exprimé sa satisfaction de constater que la plupart de ses collègues aient changé de cap. Pour celui qui se considère comme Lionel Messie dans le match des Législatives, la défaite est impossible et il compte bien retrouver son fauteuil à l’Assemblée Nationale dans les tout prochains jours.