Au regard des premières tendances du scrutin du dimanche 26 avril 2015, on peut aisément se faire une idée de la composition de la prochaine législature, la septième de l’ère du renouveau démocratique. Et au nombre des nouveaux 83 députés, force est de déplorer l’absence de certains grands noms qui n’ont pu renouveler leurs mandats.
Il est des députés de la sixième législature qui n’auront pas le privilège de siéger à celle qui lui succède. Tout simplement parce qu’ils n’ont pu obtenir de leurs mandants, les suffrages conséquents pour les représenter. En effet, à voir les tendances issues des urnes, au soir des élections législatives du 26 avril 2015, certains députés cèderont leur place à d’autres, sous réserve de confirmation des tendances par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Grégoire Laourou, Atao Hinnouho, Grégoire Akoffodji…
C’est le cas par exemple de Grégoire Laourou qui, aux dernières nouvelles, n’a pu renouveler son siège dans la 9ème circonscription électorale. Il en est de même du jeune député Atao Hinnouho qui n’a pu tirer son épingle du jeu dans la 15ème circonscription électorale. Aussi, apprend-on que la première dame, Chantal de Souza Yayi, n’a pas obtenu les suffrages requis pour permettre à son suppléant, Grégoire Akoffodji de siéger à la septième législature. En outre, le député Epiphane Quenum, lui non plus, n’a réussi à gagner la bataille dans la 16ème circonscription électorale.
Dans la 18ème circonscription électorale, le député Théophile Montcho, à en croire les tendances, n’aurait pas conservé son siège. Idem pour Jean-Michel Abimbola, ministre de la Culture, qui aurait perdu son face-à-face avec Séfou Fagbohoun dans la 22ème circonscription électorale.
Jean-Michel Abimbola, Hélène Aholou Kèkè, Nouhoum Bida…
Par ailleurs, de gros soupçons pèsent sur l’élection de Léhady Soglo dans la 16ème circonscription électorale. Lui qui a toujours gagné le pari, mais qui n’a jamais siégé au parlement, serait en mauvaise posture pour ouvrir la voie de la septième législature à son suppléant. Dans la même logique, l’autre dame de fer, Hélène Aholou Kèkè, présidente de la commission des lois à la sixième législature, n’aurait pas gagné son ticket pour la septième législature.
Dans le septentrion, le ministre de l’Enseignement secondaire, Alassane Soumanou Djemba, aurait également perdu sa qualité de député. En conséquence, le suppléant Nouhoum Bida ne fera pas partie des députés de la nouvelle législature.
Au total, la liste non exhaustive des probables absents de la septième législature est ainsi présentée, sous réserve de la proclamation provisoire, puis définitive des résultats des législatives du 26 avril 2015 par la Cour constitutionnelle, après les tendances officielles publiées par la CENA.
Prince AKOGOU