24ème circonscription électorale : Aké humilie ses adversaires et s’impose

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Publié le mardi 28 avril 2015 | Notre Voix

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AKE Natondé, Ministre des Travaux Publics et des Transports

En attendant la confirmation de la cour constitutionnelle, le ministre Aké Natondé peut boire un grand coup de champagne et jubiler. A l’issue du scrutin du dimanche 26 avril dernier, la liste FCBE conduite par le ministre en charge des travaux publics a fait forte impression dans la 24è circonscription électorale. A l’arrivée, les FCBE ont arraché 2 sièges sur les 4 qui composent ladite circonscription électorale. Un résultat obtenu grâce à la détermination de Natondé Aké, qui s’est retrouvé seul contre tous dans le sprint final. En effet, pratiquement tous les cadres de la région, quoique membres de la maison Cauris se sont ligué contre lui au dernier moment. Avec les forces en présence dans cette circonscription électorale qui regroupe les communes de Covè, Ouinhi, Zagnanado, Za-Kpota et Zogbodomey, la bataille n’était pas du beurre. Mais c’est sans compter avec le leadership et le charisme du ministre Aké, qui a tenu bon et conforté sa position d’homme fort de la 24è. Il a fallu que le Réveil Patriotique se mette en alliance pour arriver à se mettre à la hauteur du défi et sortir la tête de l’eau. Mais Lazare Sèhouéto sous la bannière de l’Union fait la Nation, ainsi que Vodounon avec son alliance Peu, ont fait mauvaise fortune. Ils ont récolté des voix en dessous de 15 000 dans toute la circonscription électorale. Zéphérin Kindjanhoundé avec son Udd Wologuédè n’a non plus pu faire mieux. Ces partis et alliances de partis qui faisaient office d’épouvantail n’ont finalement été que des géants aux pieds d’argile. Aké Natondé siègera au palais des gouverneurs dès l’installation de la 7è législature, pour continuer le combat pour le développement du Bénin et le mieux-être des populations. La victoire des FCBE dans la 24ème circonscription électorale est donc une leçon politique que le ministre en charge des travaux publics donne à ses détracteurs. Les législatives n’ont pas été un jeu d’enfant.

Etienne AVONON