Des hommes peu expérimentés à des postes stratégiques. C’est ce qui se dégage de la nouvelle équipe de Yayi Boni. On se demande s’ils seront à la hauteur de la mission, surtout en ce qui concerne la gestion des dossiers brûlants. Martial Sounton, nommé ministre du Travail, de la fonction, de la réforme administrative et institutionnelle et du dialogue social, n’est pas une bonne pioche pour ce département.
S’il est vrai que l’intéressé a une expérience au gouvernement, il est aussi vrai que son nouveau poste lui donnera du pain sur la planche. Sans risque de se tromper, la probabilité est forte pour que Martial Sounton rencontre toutes les difficultés à faire face à la grogne sociale et surtout au dossier relatif au concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat. De même quand on connait le désœuvrement de la jeunesse et l’urgence de la remobiliser, quand on sait connait le délabrement de notre sport, avec ce que l’on sait du football, on ne peut pas s’attendre à voir Naomie Azaria aux commandes des sports. C’est la première fois qu’elle fait son entrée au gouvernement. Depuis les indépendances, elle est la toute première femme à être nommée ministre des Sports. Elle est inconnue du public béninois, en général, et du monde sportif, en particulier. Sans aucune expérience, Naomie Azaria aura certainement du mal à trouver des solutions adéquates à la crise qui secoue les Fédérations, en l’occurrence la Fédération béninoise de football (Fbf). De même le département en charge des Relations avec les institutions pourrait être mieux servi que par Bio T. Orou Guiwa. C’était la solution idoine.
