L’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC) organise, depuis hier, mercredi 29 avril, un atelier de vulgarisation des textes nationaux relatifs à l’aviation civile. Les assises se déroulent à Cotonou et prennent fin ce jour.
C’est une première dans l’histoire de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au Bénin. Elle tient depuis hier, un atelier de vulgarisation des textes nationaux relatifs à l’aviation civile. La finalité est de vulgariser les textes qui réglementent les activités en matière de sécurité et de sûreté de l’aviation civile. L’initiative a surtout pour but de renforcer la conscientisation sur les rôles et les responsabilités des acteurs du domaine.
Ces assises qui s’achèvent ce jour, viennent en réponse à une recommandation suite à la certification de l’ANAC le 22 janvier dernier. Laquelle exige que l’agence fasse une large connaissance des textes, compte tenu de la spécificité et de la complexité du domaine, a expliqué son directeur général, Aristide de Souza.
Selon lui, l’efficacité du système suppose une parfaite maîtrise des textes et leur application rigoureuse. D’où le sens de cet atelier qui servira de tremplin pour revisiter tous les textes en vigueur dans le domaine. Il s’agira pour l’ANAC, souligne-t-il, « de faire un rappel de tous les textes en vigueur, de les expliquer dans la mesure du possible, afin qu’ils ne souffrent d’aucune ambigüité ni d'interprétation, rendant ainsi leur mise en œuvre plus aisée ».
Trois principaux thèmes feront l’objet d’échanges entre les participants. Ils ont trait au transport aérien, à la sécurité aérienne et à la sûreté.
Le premier met surtout l’accent sur les programmes horaires, les redevances, les activités de handling, les sanctions prévues en cas de manquement….
Le second thème apporte un éclairage sur l’exploitation technique des aéronefs, la navigabilité des aéronefs, les aérodromes, les recherches et sauvetages des aéronefs en détresse, les enquêtes sur les accidents, la navigabilité aérienne….
Le troisième et dernier thème met en lumière les conditions de délivrance des autorisations d’accès, les sanctions en cas de manquement. Sur ce point, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Aristide de Souza, a rappelé que l’utilisation des démarcheurs est strictement interdite sur la plate-forme aéroportuaire. Il a précisé que leur rôle et limite d’intervention s’étendent seulement à l’agence de la compagnie aérienne.