Djougou - Le secrétaire général de la commune de Djougou Alassane Housséni a lancé jeudi à la salle de délibération de l’hôtel de ville un atelier de renforcement des capacités sur les services offerts par les relais communautaires au sein des communautés, initié par SIA N’SON-ONG à l’endroit des leaders d’opinions.
Cet atelier entièrement financé par l’USAID à travers le peuple américain s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du parquet d’intervention à haut impact au niveau communautaire dans la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké. Il vise l’implication des leaders d’opinions afin d’atteindre l’objectif de ce projet qu’est l’amélioration de l’état de santé des communautés.
Les participants venus des 12 arrondissements de la commune suivront plusieurs communications, notamment, sur la procédure et les critères de mise en place des relais communautaires et les services offerts par ces relais. La recherche de solutions locales à la situation sanitaire, l’élaboration d’un plan d’action des leaders dans leurs villages respectifs, les phases d’échange et de débats permettront à ces acteurs de mieux comprendre leurs rôles et responsabilités dans l’amélioration du travail des relais communautaires.
Au nom du maire et de son conseil communal, le secrétaire général de la maire de Djougou a reconnu le rôle capital que jouent les relais communautaires dans les villages. Pour que ce rôle soit encore plus déterminant, il a exhorté les leaders à suivre avec beaucoup de sérieux les différentes communications qui seront données.
La représente du médecin-coordonnateur de la zone sanitaire, Djougou-Copargo-Ouaké, Madame Venance Ahouandjinou Medeko, s’est dite satisfaite de cette initiative qui, selon elle, permettra non seulement d’améliorer les prestations des relais communautaires mais aussi et surtout, aux communautés de les accompagner.
Tout en remerciant l’USAID à travers le peuple américain, le gestionnaire du projet du paquet d’intervention à haut impact au niveau communautaire dans la zone sanitaire, Kalid Biga a invité les participants à s’exprimer librement et à ne pas avoir peur de poser les questions qui s’imposent.
ABP/IM/JFH