L’annonce a été faite depuis le siège de l’Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie. En ce moment, le Chef de l’Etat béninois était encore président en exercice de l’organisation panafricaine. Depuis ce siège historique de l’Afrique, Boni Yayi a promis que dans son prochain gouvernement il y aura 50% de femmes représentées. Mais en se référant à la liste des membres du nouveau gouvernement, on constate que cette promesse n’a pas été tenue. Au contraire, il y a moins de femmes que dans la précédente équipe gouvernementale. Ce qui suppose une possibilité fondée de douter d’autres promesses faites par Yayi devant des personnalités de ce monde. En effet, les anti-révisionnistes soupçonnent le Chef de l’Etat de procéder à la relecture de la Constitution juste dans l’intention de s’éterniser au pouvoir. Des soupçons battus en brèche par Yayi et les ténors de la mouvance présidentielle. Et l’argument souvent avancé est que Boni Yayi a déjà juré devant de grandes personnalités de ce monde, notamment Barack Obama, le Pape Benoit XVI…qu’il quitterait le pouvoir au terme de son second et dernier mandat en 2016. Seulement, c’est depuis le siège historique de l’Union africaine qu’il a promis de nommer autant de femmes que d’hommes dans son prochain gouvernement, notamment celui annoncé hier. Promesse non tenue. Qu’en sera-t-il donc des promesses faites devant Barack Obama, le Pape Benoit XVI…de quitter effectivement le pouvoir en 2016 ? De l’eau que le Chef de l’Etat lui-même apporte au moulin des anti-révisionnistes. Peut-on encore croire à ces promesses ?