Notre confrère de la chaîne publique ORTB (Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin ) actuellement en voyage privé au pays de l’Oncle Sam pour recevoir un trophée portant son nom, vient de formuler une demande d’asile.
En effet, ce jeune journaliste qui avait "osé" lancé un appel au président de la République le Dr Thomas Boni YAYI afin que ce dernier puisse < libérer > la chaîne du service public déclare craindre pour sa vie.
Selon quelques indiscrétions, c’est depuis cette date du 12 janvier 2015 que la vie de Ozias SOUNOUVOU a basculé dans une série de menaces voire d’intimidations de toutes sortes. Ses proches ne sont pas, non plus, exclus de cette vague de menaces.
Si au départ certains avaient estimé de cet appel n’était qu’un juste un événement déjà rangé dans les placards, force est de reconnaître, à la lumière de cette demande d’asile, que le Bénin est tout aujourd’hui sauf un pays pacifique, malgré toutes les dénégations de certains dirigeants hypocrites.
Et Ozias SOUNOUVOU n’est malheureusement pas le seul à figurer sur cette liste noire. Selon des révélations à ne pas négliger, la non révision de l’actuelle Constitution risque de faire basculer notre pays dans un cycle de violences. Il s’agit d’un plan savamment organisé pour intimider toutes velléités consistant à empêcher cette opportuniste révision qui en réalité est une stratégie de remise en cause de notre démocratie.
Il suffit de suivre attentivement les discours récents d’un homme politique béninois pour savoir que l’actuel système démocratique n’est pas du goût de cet homme qui commence par prendre la mesure de ses forfaitures. Du coup, il faut remettre en cause l’ordre constitutionnel établi dont il a profité et abusé jusqu’à présent.
Arrivé sur le sol américain pour recevoir son prix, grâce à son cri de détresse, de bonnes volontés ont permis au téméraire Ozias SOUNOUVOU de prendre à nouveau conscience des réelles menaces qui pèsent très sérieusement sur sa modeste personne. Pour avoir cette idée un jour où Boni YAYI séjournait à Paris pour prendre part à la marche des sommités mondiales, excepté les Américains, venues manifester leur solidarité au drame connu par la rédaction de "CHARLIE HEBDO", Ozias SOUNOUVOU doit actuellement connaître le même sort que d’autres Béninois qui, en l’espace de neufs, ont dû abandonner famille et biens pour vivre comme des réfugiés politiques plus de 25 années après l’historique Conférence Nationale.
Ce qui est certain est qu’aujourd’hui, le "Renouveau Démocratique"
béninois , après avoir été "Démocratie Nescafé", vire dangereusement à la "Démocratie ASSASSINE".
Disons bon séjour à Ozias SOUNOUVOU et à qui le tour ?