Boni Yayi semble avoir les cartes en main pour contrôler la présidence du prochain Parlement. Selon l’entourage du Chef de l’Etat, le prochain président de l’Assemblée sortira des rangs de la mouvance tel a été l’option retenu. La mouvance croie crânement en sa chance surtout que les deux potentiels candidats de l’oppositions semblent ne pas être disposés à se faire de conception. Le plus actif est l’homme de Djakotomey qui tel un renard aurait entamé sa campagne avec comme leitmotive : "tout sauf Adrien HOUNGBEDJI".
Dans la foulée, il aurait entamé les approches one to one non seulement vers chaque probable député de l’opposition, mais aussi négocie avec le Chef de l’Etat. Mais le camp présidentiel n’aurait pas confiance en lui. On raconte dans les couloirs du palais que Yayi encore illustre conseiller de Soglo en 1995, n’a jamais oublié le coup de AMOUSSOU contre le Chef d’Eta d’alors.
En effet, Nicéphore SOGLO avait offert sur un plateau d’or au renard de Djakotomey le perchoir contre HOUNGBEDJI. Mais, au grand dame de la RB, c’est Bruno AMOUSSOU qui a crucifié la mouvance d’alors avec les moyens de l’Assemblée. les observateurs de la vie politique se rappellent comme si c’était hier les diatribes du vieux briscard de la politique contre le projet ABOKI soigneusement conçu par le conseiller ....YAYI BONI.
On comprends alors pourquoi yayi confierait à ses proches : "Cet homme n’est pas digne de confiance" avant de poursuivre "même si nous devions perdre le perchoir, ce serait fatal pour nous de laisser AMOUSSOU présider aux destinées de l’assemblée National au pire des cas, je pencherai pour quelqu’un d’autre."