« Donnons du souffle au journalisme ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des genres et la sécurité des médias à l’ère du numérique ». C’est le thème de la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée hier dimanche 3 mai. Une célébration qui a été l’occasion pour faire l’état des lieux de la liberté de la presse dans le monde.
«Un journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir. Pour cela, le journalisme doit être capable de s’épanouir dans un environnement permettant un travail indépendant, sans ingérence excessive et dans des conditions de sécurité ». C’est le message commun délivré par le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, de la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova et du Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein à l’occasion de la célébration hier de la Journée internationale de la liberté de la presse.
Déclarée depuis le 20 décembre 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies comme une Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année est depuis lors, une occasion pour célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse ; évaluer la liberté de la presse ; défendre les médias des attaques contre leur indépendance ; puis se souvenir des journalistes tués parce qu’ils faisaient leur devoir.
Au Bénin, en attendant les manifestations officielles devant marquer cette journée, il y a lieu de rappeler des faits qui ont marqué ce secteur ces dernières années.
En effet, classé 75e par Reporters Sans Frontières (RSF) en 2014, le Bénin a dégringolé pour se retrouver 84e selon le rapport publié en février dernier par RSF. Cette situation ne présente pas une bonne image de la presse béninoise qui est dotée cette année du Code de l’information et de la communication.