Les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), alliance des partis et mouvements soutenant le pouvoir, a remporté 33 des 83 sièges parlemenaires à l'issue des élections législatives du 26 avril, selon les résultats définitifs proclamés dimanche soir par le président de la Cour Constitutionnelle, Théodore Holo.
L'alliance FCBE est suivie de l'Union Fait la Nation (UN, 13 sièges), du Parti pour le Renouveau démocratique (PRD, 10 sièges), de l'Alliance Renaissance du Bénin-Parti pour le Réveil (RB-PR, 7 sièges), de l'Alliances Nationales démocratiques (AND, 5 sièges), de l'Alliance des Forces démocratiques Unies (FDU, 4 sièges), de l'Alliance Soleil ( 4 sièges), de l'Alliance Eclaireur ( 2 sièges), de l'Union pour le Bénin (UB, 2 sièges), et de l'Alliance pour le Bénin Triomphant (ABT, 2 sièges) et du Réseau Atao (1 siège).
Si l'alliance FCBE demeure la première force politique du Bénin, elle est restée très loin non seulement d'une majorité écrasante, mais aussi de l'objectif fixé par les leaders de ce groupement de partis et mouvements politiques à la vieille du scrutin législatif.
Elle ambitionnait de recueillir une majorité écrasante de 50 sièges afin de procéder aux réformes constitutionnelles envisagées par le chef de l'Etat Boni Yayi.
Le Bénin se scinde en deux parties. La partie septentrionale du pays, région natale du chef de l'Etat et fief traditionnel de la majorité des partis et mouvements politiques, opte pour la révision de la loi fondamentale du pays, alors que la partie méridionale, plus peuplé et fief des formations politiques qui sont contre toute révision de la Constitution et prolongation du mandat présidentiel.
Pour obtenir une majorité écrasante, le pouvoir du président Boni Yayi doit nécessairement négocier avec les autres forces en présence au parlement, notamment une opposition pas unifiée, mais très diversifiée.