La célébration de la fête du travail n’est pas passée inaperçue à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin). Pour le faire cette année, elle a choisi l’enceinte de la Télévision nationale et vivre en communion avec le SyntraB-Ortb.
C’est par une causerie suivie de débats sur le thème : «La situation de la liberté de la presse au Bénin : état des lieux», que les membres de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin et leurs pairs du SYNTRAB-ORTB ont commencé la commémoration de la fête du 1er mai. Il s’agit de faire connaître aux travailleurs l’état des lieux de la presse. A cet effet, le magistrat Gilbert Togbonon leur a présenté un exposé. Il a aussi saisi l’occasion pour faire connaître à l’assistance les textes qui régissent la corporation et la nouvelle loi sur la presse.
Selon lui, si tous ces textes parvenaient à être appliqués, ils vont redorer l’image de la presse. Tout en évoquant quelques faiblesses contenues dans lesdits textes, il a mis l’accent sur l’incarcération des journalistes.
Pour Gilbert Togbonon, beaucoup de journalistes se retrouvent en prison à cause de la méconnaissance des textes. Il a ensuite exhorté les journalistes à respecter le Code de déontologie et de l’éthique dans les médias.
Présent à cette célébration, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Aboubakar Yaya, a invité les membres de la CSA-Bénin et du Syntrab-Ortb à travailler davantage et ceci pour leur propre épanouissement.
Le 1er mai ayant souvent constitué l’occasion pour les syndicalistes pour présenter à l’employeur leur cahier de doléances, Angelo Amoussou, secrétaire général du SYNTRAB-ORTB, a sacrifié à cet exercice. Il n’a pas manqué de dresser un chapelet de doléances. Au nombre des doléances formulées, figurent en bonne place le paiement des primes à certaines catégories d’agents de la structure, l’effectivité et ceci à bonne date du passage de l’analogique au numérique, la visite médicale du personnel de l’office, la sécurisation des différents sites de l’Ortb.
Pour sa part, le directeur général de l’Office, Stéphane Todomè a invité chacun de ses employés à apporter sa pierre à la construction de l’ORTB qui est le bien commun de tous. Pour lui, cela passe par l’assiduité au travail par rapport aux différentes doléances formulées par le secrétaire général du Syndicat, le directeur général de l’Ortb estime qu’il joue déjà sa partition pour que les primes soient payées aux agents concernés.
En ce qui concerne le passage de l’analogique au numérique dont la date butoir est pour le 17 juin, le directeur général de l’ORTB pense que son Office est très avancé à ce sujet et ceci grâce à l’expertise et à la disponibilité des membres de la commission qui a eu en charge le dossier.