Rien de tout ce qui a été dit, initié et entrepris contre le Festival international de Musique du Bénin (FIMuB) n’aura été suffisamment fort, pour étouffer l’engagement des organisateurs de la première édition dudit festival qui eux ont déployé depuis le jeudi 29 avril dernier, l’arsenal pour sa tenue effective.
Trois coups de tam-tam retentissant et c’en était parti, jeudi 29 avril dernier dans la salle rouge du palais des Congrès de Cotonou, pour donner le top de la première édition du Festival international de Musique du Bénin (FIMuB). Un festival que plusieurs acteurs culturels du Bénin, notamment des musiciens ont vomi dès l’annonce de l’initiative, et pour la plupart, se sont brutalement ravisés, à on ne sait à quel moment, ni pour quel but, pour se retrouver depuis jeudi aux premières loges des acteurs applaudissant le frère jumeau de l’autre festival à renommée qu’organise le Bénin, à savoir le FITHEB. Le FIMuB est d’ailleurs doté des ambitions similaires, si non plus élargies, avec en toile de fond, la valorisation de la musique. Richmir Totah, le président du comité d’organisation s’est d’ailleurs voulu insistant pour les retombées attendues dudit festival à son ouverture. Le ministre en charge de la Culture, Jean Michel Abimbola également. Il a de son côté, annoncé une belle fête. Fête dont les premières notes de réjouissance ont été données par Anna Téko, Richard Flash, et autres Ba Cissoko (un vrai régal kora) à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. Le show s’est étendu plus tard à bien d’autres artistes, suivant la programmation établie à cet effet. Vendredi 1er et samedi 2 mai derniers, les notes du FIMuB étaient à la réflexion, ceci via un colloque international.