Porto-Novo - Le collectif des enseignants communautaires reversés en attente de contrat depuis 2008 sera bientôt en grève pour dénoncer la situation de ‘’deux poids deux mesures savamment orchestrée’’ par les autorités ministérielles dans le cadre de la signature de leurs contrats de travail.
72 heures de grève, c’est l’arme brandie par le collectif des enseignants communautaires reversés en attente de contrat depuis 2008. Ils se disent contraints à cette extrémité pour exiger du Ministère des enseignements maternel et primaire la signature de leurs contrats administratifs.
Roland Tohou, le porte-parole des enseignants communautaires, éducateurs-éducatrices en situation de classe, personnel administratif aux postes sédentaires en attente de contrat de travail depuis 2008 a confirmé la situation d’injustice qui prévaut dans leurs rangs tout en s’appesantissant sur le silence coupable des autorités. Pour lui, les autorités ministérielles organisent le traitement sélectif des dossiers. Il ne comprend pas comment certains enseignants qui sont sur le même arrêté de reversement qu’eux ont obtenu leurs contrats pendant que la majorité peine encore à voir le bout du tunnel.
On rappelle que le lundi dernier, ces enseignants ont tenu un sit-in dans l’enceinte du Ministère des enseignements maternel et primaire pour dénoncer l’injustice qui a cours et brandir l’avis de grève de trois jours.
ABP/MS/JFH