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Le Matinal N° 4162 du 12/8/2013

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Nouvel échec dans le secteur cotonnier : Yayi Boni accuse le changement climatique : Faux !
Publié le mardi 13 aout 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
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La campagne cotonnière ne s’annonce pas sous de bons auspices pour raison de changement climatique, annonce déjà le régime en place. Il est même en tournée pour demander aux populations de prier pour que la pluie tombe abondamment. Ce n’est qu’un faux-fuyant pour masquer une désastreuse campagne très probable, du fait de l’amateurisme et de manque du savoir-faire des nouveaux maîtres de la filière.

Sous le prétexte fallacieux que l’Association interprofessionnelle du Coton (Aic) et les acteurs privés n’ont pas réussi à atteindre l’objectif de 600.000 tonnes de coton graine promis par le « régime du changement » Depuis 2006, Yayi Boni, s’est substitué à ces professionnels pour faire des sauts dans l’inconnu dans ce secteur, alors que le coton est une culture exigente. Il l’a fait au mépris du droit et de notre option d’une économie libérale. Il s’est emparé de toutes les activités privées de la filière coton en jurant de porter la production à un minimum de 400.000 tonnes par la magie de sa « dictature de développement ». Force est de constater qu’au delà de la mise en faillite des acteurs privés, de la destruction de milliers d’emplois, du gaspillage de dizaines de milliards de nos pauvres sous avec des accusations de détournement pêle-mêle, c’est à l’effondrement pur et simple de la production cotonnière que nous assistons impuissants. Pour Yayi Boni et son gouvernement enterré et ressuscité à 50 pour cent, c’est par la faute d’une pluviométrie trop faible, conséquence des changements climatiques en cours dans le monde, que la production cotonnière à venir s’annonce catastrophique. Comme à son habitude Yayi Boni n’est jamais responsable de rien. Ce que sa clique et lui ignorent c’est ceci : depuis plus d’une décennie, le changement climatique observé presque partout dans le monde a induit une perturbation dans la répartition et le niveau des pluies au Bénin et dans toute l’Afrique subsaharienne. Cela a permis d’avoir une très bonne pluviométrie la campagne dernière, exception. Comme ils ne le savent permettons qu’ils reconnaissent alors leur incompétence à exercer des activités qui requièrent un minimum de savoir-faire et de professionnalisme. N’eut été l’utilisation à temps opportun des herbicides, insecticides et engrais illégalement réquisitionnés auprès des sociétés Sdi et Dfa des sieurs Talon et Boko la campagne dernière, la production cotonnière passée aurait été également une catastrophe et n’aurait jamais pu approcher les 220.000 tonnes obtenues malgré la pluviométrie exceptionnelle de ladite campagne. Qui connait la filière coton sait que l’Association Interprofessionnelle du coton avait fait du changement climatique une préoccupation majeure et avait entrepris d’adapter les techniques culturales du coton à la nouvelle donne climatique. Malheureusement, l’incompétence et l’irresponsabilité des nouveaux maîtres de la filière coton ont conduit ceux-ci à abandonner purement et simplement tous les programmes en cours dans ce cadre. Le développement de la filière coton n’a en réalité jamais été la préoccupation de ce régime. Il lui fallait simplement ruiner et anéantir un homme gênant dont la puissance dépendrait du coton. D’ailleurs, comme l’a si bien dit le beau-frère du président de la république, Ministre en charge du développement, investir un (1) franc dans le coton ne rapporte que trois (3) francs pendant que le vivrier en rapporte onze (11). Autrement dit le coton n’est plus rentable par rapport aux cultures vivrières selon ce régime. Pourquoi alors l’avoir arraché aux acteurs privés si ce n’est pour nuire ? Qu’on laisse donc en paix nos cultes et leurs chefs car la prière ne peut se substituer à la volonté réelle de développer, encore moins à la compétence. Que l’intellectuel chef de l’Etat ne nous ramène pas à l’obscurantisme des temps passés dans l’espoir de nous endormir et d’échapper à son propre bilan pour le moins catastrophique. Puisse son Dieu mieux l’inspirer afin que son nouveau gouvernement soit moins mauvais et ne fasse pas pire.

At

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