Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la torture, l’Organisation pour la défense des droits de l’Homme et des peuples (ODHP) a rendu hommage aux enfants du Bénin morts au front. C’est à la faveur d’une conférence qui a eu lieu hier jeudi 7 mai à la Bourse du travail.
L ’Organisation pour la défense des droits de l’Homme et des peuples (ODHP) a commémoré hier jeudi 7 mai à la Bourse du travail, la Journée nationale de lutte contre la torture. C’est sur le thème : « Combattons l’impunité pour l’éradication de la corruption, de la torture et pour empêcher l’oubli de nos martyrs » que les manifestants ont été entretenus. Pour le conférencier, Aboubacar Baparapé, président de l’ODHP, il est nécessaire qu’on se souvienne des enfants du Bénin morts au front pour la noble cause. Selon lui, le Bénin traverse actuellement une situation qui le ramène à petit coup vers la période dictatoriale qu’il a connue par le passé. Il informe, par ailleurs, que Luc Togbadja, Parfait Atchaka et autres sont tombés afin que la liberté soit une réalité.
Denis Sindété, secrétaire général de l’ODHP a présenté la chronologie des différents évènements malheureux au cours desquels de braves enfants du Bénin ont rendu l’âme. Il invite par conséquent le peuple béninois à se remettre en cause pour la sauvegarde des acquis démocratiques. C’est par un dépôt de gerbe et une minute de silence en mémoire des martyrs, qu’un terme a été mis à la célébration. Scandant le slogan : « ni oubli – ni pardon» les célébrants ont souhaité que le 7 mai de chaque année soit chômé.