Les réactions se multiplient au sujet des soulèvements populaires causé par la tentative d'arrestation du député Candide Azannaï. Le Haut Conseil des Rois du Bénin, a dans une déclaration condamné les actes de violences du lundi 4 mai 2015. Pour les rois, les hommes politiques ont prétexté d'une procédure judiciaire à l'encontre du député pour "faire de la surenchère et faire des déclarations semblables à celles que connaissent les pays en conflit".
Ils invitent le Président de la République "père de la nation, à pardonner ceux qu'ils l'ont offensé". Le Conseil appelle les acteurs politiques et ceux de la société civile à respecter les institutions de l'Etat et "particulièrement le chef de l'Etat".
"Nos bénédictions vont dans le sens d'une paix durable au Bénin. Paix fondée sur l'esprit de respect et de tolérance. Ces valeurs permettront à notre peuple d'aborder victorieusement la suite du processus électoral. Restons donc mobilisés pour que tout se passe dans la paix", a ensuite ajouté le secrétaire général du Conseil, Gangorou Souambou.
De son côté, le Collectif des Associations des Eglises Evangélique du Bénin (CAEB), invite "tous les acteurs de la vie politique au respect mutuel, au pardon réciproque, au calme et au dialogue". Selon son président, Nazaire Hounkpadodé, le CAEB est disposé à servir de facilitateur à un processus de dialogue entre les différents acteurs politiques.