En pleine préparation de son grand show à l’Olympia, l’artiste Camerounais André Marie Talla, nous a généreusement accordé une exclusivité.
Dans cette Afrique où les gros poissons mangent les tous petits, nous sommes subjugués devant le parcours artistique de cet homme mal-voyant, né en Afrique et qui a fait le tour des grandes salles de spectacles et travailler avec les plus grands noms de la chanson et de la musique.
Bonjour et merci d’avoir accepté de vous plier à cet exercice en répondant à nos questions.
Avez-vous déjà presté à l’Olympia ?
Non, C’est la première fois.
Quelles sont vos appréhensions pour le 17 mai ? Quel serait votre souhait lors de votre prestation ?
Je n’ai pas d’appréhension, j’ai par contre des souhaits. Mon souhait c’est de remplir la salle et d’offrir à ce public un spectacle riche en son et en lumière, en somme : un bon spectacle.
Quelles sont les artistes qui vont vous accompagner durant ce show ?
San Fan Thomas a toujours été à mes côtés lors des grands évènements que j’ai organisé autour de ma carrière. Nous serons accompagnés par le « Tshamasih Bande », groupe composé de musiciens de plusieurs nationalités.
Quelle est la complicité que vous avez avec San Fan Thomas ?
Nous sommes amis, frères et collègues et nous travaillons ensemble depuis « les tigres noirs » ou encore appelé communément « Black tiger’s », orchestre que j’ai géré pendant 10 ans au Cameroun.
Pour vos 45 ans de carrières, Quel est le message que vous aimeriez transmettre ?
Le message d’amour et un souhait d’une paix durable dans toute l’Afrique et la conscientisation des jeunes pour qu’ils prennent le destin de l’Afrique en main.
Quand on a 45 ans de carrière comme vous, que peut-on encore faire que vous n’ayez pas fait ou pu faire avant ?
Tant que je serai debout, j’ai la conviction que la vie reste dynamique. Par conséquent, il y a toujours des choses à faire ; par exemple l’école de musique que je suis en train de mettre sur pied au Cameroun et une école de Braille que je compte mettre en place les années à venir et sans compter ma carrière proprement dite.
Quel est votre plus beau souvenir qui peut résumer votre carrière ?
Le coup de fil personnel du président Félix Houphouët-Boigny de la république de Côte d’Ivoire, m’annonçant qu’il mettait à ma disposition son avion personnel pour me rendre à Abidjan en l’an mille neuf cent quatre vingt cinq (1985)
Parlez nous un peu de votre nouvel album.
L’album « Trajectoire », composé de dix titres inédits reprend des termes connus qui reviennent toujours chez moi tels que : l’amour entre les êtres humains, la lutte contre la corruption et contre les fossoyeurs de l’Afrique, décrier l’Afro pessimisme, etc...
Où peut-on se procurer vos cds ?
Pour avoir plus d’information, je vous invite à vous renseigner à l’adresse Chakanta@yahoo.fr ou à appeler au numéro : (+33) 06 01 95 52 50
Quels messages, conseils, voulez–vous partager avec vos fans et lecteurs ?
Toujours le message d’amour et rester optimiste par rapport à l’Afrique et sa jeunesse.
Merci.