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Boni Yayi president de la republique beninoise |
Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dénoncer le caractère expéditif de l’audit commandité par la partie néerlandaise avec en toile de fonds la contestation du rapport final inconnu de l’Etat béninois. Au niveau de la Brigade économique et financière (Bef), le rapport d’audit est contesté. Il n'aurait pas fait l'objet de contradiction entre le consultant, un béninois qui serait proche du président d’une Ong bien connu du public et le personnel du projet. Ledit personnel a banalisé les conclusions dudit rapport d'audit sorti en pleine campagne électorale où toutes les manipulations sont possibles. Il ressort du rapport un certain nombre d'impairs, comme par exemple, l'achat de CD à 700 mille F cfa alors qu'un ordinateur de table ne dépasserait pas les 300 milles F cfa. Le rapport de la BEF est de toute façon attendu ce jour et pour situer les responsabilités, un cabinet international sera recruté par la Hollande elle-même. L'audit international nous en dira plus avant que les Pays Bas ne lèvent leurs sanctions. En attendant, Le chef de l’Etat est décidé à poursuivre, conformément aux lois de la République, les vrais auteurs de la mal gouvernance mise en évidence dans le rapport béninois. Il y a lieu de rappeler que les surfacturations qui se dessinent touchent des entrepreneurs qui sont sur le point de mire du Président de la République pour qu'ils remboursent les trop-perçus sans exclure les poursuites pénales. La justice ira jusqu’au bout pour situer les responsabilités et punir sévèrement les coupables à tous les niveaux.
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