Présidentielles au Bénin: Bertin Coovi affirme qu’il va gagner les élections

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Publié le mardi 12 mai 2015 | La Nouvelle Tribune

La présidentielle de 2016, c’est dans environ 9 mois mais le quatrième président de la République du Bénin post-conférence des forces vives de la nation de février 1990 est déjà connu. Il a pour nom Bertin Coovi, le psychologue de la communication et conseiller à l’image du président Théodoro Obiang N’guéma M’Basogo de la Guinée Equatoriale. Cette information relative au successeur du président Boni Yayi à la tête de l’Etat est tombée ce dimanche 10 mai 2016 lors de l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la radio privée Océan Fm et elle a été donnée par le « futur président » lui-même.

Invité de cette émission dominicale, Bertin Coovi a en effet déclaré qu’il succédera au président Boni Yayi au palais de la Marina. « Je serai candidat aux élections présidentielles de 2016 », a d’abord annoncé Bertin Coovi avant de faire savoir qu’il remporterait ces élections. « J’obtiendrai 32% des voix au premier tour et 55% au second tour pour être élu président de la République », a détaillé l’invité des confrères d’Océan Fm. l’homme a déjà son électorat (la jeunesse et les femmes), son plan de gouvernance (la production locale) et même la composition de son gouvernement qui sera de 16 membres dont huit femmes et huit hommes. Aussi, faudrait-il indiqué que sous Bertin Coovi, les secteurs importants à savoir l’éducation, les finances, la santé et autres seront aux mains de la gent féminine. D'où tient-il son assurance? Nul ne le sait

C’est dire que Bertin Coovi n’entend pas faire piètre figure aux élections présidentielles de février et mars 2016. L’ancien premier ministre Pascal Irénée Koupaki, le président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago, le député Eric Houndété, l’ancien président de la Banque ouest-africaine de développement Abdoulaye Bio Tchané, le président de la Renaissance du Bénin Léhady Vinagnon Soglo, les Généraux de l’Armée béninoise Fernand Amoussou et Robert Gbian et les autres présidentiables sont donc avertis. La bataille pour le fauteuil de président en 2016 ne fait que commencer.