e directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des cultes ( MISPC), Jean Tozé, a tenu dans la salle de conférence dudit ministère, hier mercredi 22 avril, un point de presse. L’objectif est de recentrer la compréhension que les Béninois doivent avoir du contenu du message de son ministre et du communiqué de presse qui l’a suivi en ce qui concerne le port de casque en période électorale.
Contrairement à ceux qui pensent que le port du casque est suspendu définitivement, suite au communiqué du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes (MISPC) relatif au port de casque en période électorale, le directeur du cabinet du ministre, Jean Tozé, y a apporté des éléments d'éclairage hier pour mieux la faire comprendre aux populations.
«Le communiqué et le message ont voulu donner des instructions aux préfets des départements pour qu’en raison de la période électorale, la répression puisse être suspendue, et non le contrôle. C’est la répression qui est suspendue», explique-t-il avant de préciser que le port de casque demeure toujours obligatoire pour tous les conducteurs de motos». Cette décision prise récemment par le MISPC, intervient selon lui en raison de la période électorale.
Aussi, a-t-il saisi l’occasion d’hier pour rappeler le but visé par cette recommandation. Pour lui, la protection et la sécurité des citoyens en cas d’accident justifient cette décision du port de casque.
Jean Tozé a par ailleurs invité les agents de police à veiller au respect de cette règlementation. «La répression ne s’impose pas toujours même en matière de contrôle. Les policiers ont, par rapport à cette règlementation, une compétence préventive. Les forces de l’ordre doivent en cette période se limiter à leur compétence préventive et surtout éviter la répression», conclut-il.
Par Charmelle GBEDOLO (Stagiaire)