Les promoteurs des établissements privés membres du Réseau international des établissements privés d’enseignement supérieur (Ridepes) sont depuis hier à Cotonou. Objectif, réfléchir à travers un séminaire de 48 heures sur la qualité de l’enseignement supérieur, la recherche et sa valorisation. Ce séminaire qui se déroule dans les locaux du groupe Cerco a réuni tous les pays membres du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) tel que : Le Bénin, le Brukina-Faso, le Burundi, le Gabon, le Mali, le Sénégal, le Togo, la République démocratique du Congo… Pour le Docteur Alain Capo-Chichi, président Directeur du groupe Cerco, l’Afrique est un continent d’avenir. A cet effet, le secteur public peut travailler avec le secteur privé pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Pour lui, le secteur privé, loin de tout ce qu’on pense, peut donner un enseignement de qualité. « Le secteur public est dépassé de nos jours par l’effectif galopant des étudiants. Un partenariat public-privé évitera le surcharge des apprenants dans les salles de classes », a renchéri le président du Ridepes. Pour lui, il faut promouvoir un enseignement supérieur de qualité qui prend en compte la formation des cadres africains compétents et compétitifs pour relever les défis de développement de chaque pays membre. Parlant au nom du ministre de l’enseignement supérieur, Salifou Abdoulaye, Directeur de cabinet dudit ministère a témoigné que l’enseignement supérieur privé est un recours essentiel venant en aide au secteur public qui ne peut plus répondre aux demandes des apprenants. Pour ces deux jours, les séminaristes réfléchiront sur le système Lmd (Licence, master et doctorat) et la mobilité des étudiants, la qualité dans les Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) et l’accréditation de leurs diplômes, l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des diplômés… pour Bertrand Mbatchi, secrétaire général du Cames, l’intérêt commun entre le public et le privé est la lutte contre le chômage et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Ces deux jours de réflexion permettront donc de renforcer le fonctionnement du Ridepes pour l’amélioration de l’enseignement privé supérieur dans l’espace Cames.
Isac A. YAÏ