Le Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun conformément aux dispositions a procédé ce mardi 12 mai 2015 au siège de l’institution à Porto-Novo à la présentation de son rapport d’activités pour l’année 2014. Ledit rapport est structuré en quatre grandes parties à savoir les grands faits et évènements dans la vie de l’institution au cours de l’année 2014, le bilan du traitement des recours, les moyens d’action et les relations extérieures de l’institution et les recommandations
En ce concerne le bilan du traitement des recours, il faut dire que le Médiateur de la République a traité au cours de l’année 2014 236 recours Ils ont essentiellement trait aux affaires domaniaux, à la carrière des agents, aux affaires sociales aux créances des entreprises privées sur l’Etat, aux différends avec les sociétés d’Etat et les établissements publics, à la délivrance d’équivalence de diplômes.
Dans son rapport 2014 le médiateur a également signifié que certaines des recommandations de 2013 ont connu un début d’application même si les réformes initiées, à elles seules ne permettent pas encore de répondre aux nombreux défis auxquels doivent faire face les administrations de l’Etat et des collectivités locales.
Au regard des réclamations que l’institution de la médiation a reçues et traitées en 2014 et les observations faites par le médiateur de la République dans le fonctionnement des services publics, Gnonlonfoun a fait plusieurs recommandations aux services publics à savoir, veiller à ce que les réserves administratives ne soient pas vendues, vulgariser la loi portant sur le code foncier et domanial au niveau des collectivités locales, redéfinir et rendre davantage transparentes les critères d’éligibilité aux bouses d’entrée des nouveaux bacheliers dans les écoles professionnelles, faire une juste application des textes relatifs aux concours et tests pour le recrutement des APE et des ACE, instaurer un mécanisme de vérification du reversement par les employeurs des cotisations sociales des travailleurs affiliés à la cnss et améliorer les délais de traitement des actes des agents dont la gestion de la carrière relève de leur ministère de tutelle.
Armel FERAEZ