Le président de la République, Yayi Boni n’a toujours pas réalisé sa promesse d’accorder 50 % de postes ministériels aux femmes. Après les avoir déçues en 2011 lors de la formation de son gouvernement, il vient une fois encore de leur prouver qu’il n’est pas un homme de parole. En effet, annoncée à grand tambours médiatique en 2009 à la salle du peuple du Palais de la présidence, cette promesse faite aux femmes n’a toujours pas pris corps.
Après trois ans d’attente interminable, les femmes ont fini par se rendre compte que leur ‘’prince charmant’’ ne les aime pas vraiment. En effet, si en 2011, elles ont eu la chance de voir six des leurs rentrer dans le gouvernement, tel n’est pas le cas maintenant. Ce nombre a régressé dans ce nouveau gouvernement. Pour des raisons non encore élucidée, leur ‘’prince charmant’’ a préféré le réduire à 5. Les femmes auraient voulu que leur ‘’bien-aimé’’, Yayi Boni leur conserve les 6 postes, mais hélas. Il n’a pas voulu rester dans cette fourchette. D’aucuns diront que leur bataille pour l’égalité du genre a échoué. Mais lorsqu’on analyse bien les surprises que le chef de l’Etat réserve souvent à ses administrés. Cela ne devrait pas étonner. Car il est passé dans l’art des promesses non tenues. Elles pourront se rendre à l’évidence maintenant que les belles paroles d’amour qu’il prononce souvent à leur encontre n’est que de la poudre aux yeux. Les ‘’Je vous aime’’, ‘’Vous êtes toutes belles’’ ne sont que des mensonges. Car on ne peut pas prétendre aimer quelqu’un et ne pas tenir sa promesse envers lui. Et à y voir de près, on peut conclure que le chef de l’Etat ne veut toujours pas tenir ses promesses envers elles. L’autre sujet qui active la colère des femmes concerne la création de l’institut de la femme. A en croire les femmes, tous les engagements pris par le président Boni Yayi pour institutionnaliser cet institut ne sont pas tenus. Un ensemble de choses qui expliquent le sentiment de révolte qui les anime actuellement.