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Confédération estudiantine et scolaire de l’Afrique : Guillaume Soro et la jeunesse estudiantine pour une intégration des peuples
Publié le jeudi 14 mai 2015  |  Matin libre
Guillaume
© Autre presse par DR
Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne




(Les organisations estudiantines africaines jugent «inadapté » le système Lmd)
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a procédé à l’ouverture officielle de la première Assemblée générale de la Confédération estudiantine et scolaire de l’Afrique (Cesa) hier, mardi, 12 mai 2015 en présence des responsables des confédérations syndicales et syndicats des universités africaines. L’occasion pour lui, d’exhorter la jeunesse estudiantine à œuvrer pour l’intégration des peuples en Afrique.

<< Contribution de la jeunesse scolaire et estudiantine pour une intégration des peuples et un système éducatif à la dimension de nos attentes>>, c’est le thème qui focalise les attentions depuis hier à l’occasion de la première Assemblée générale de la Cesa à Abidjan, la capitale ivoirienne. A l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soroa a salué le professionnalisme du comité d’organisation de ces assises avant de confier que ce grand rendez-vous est la preuve de l’unicité des forces syndicales universitaires du continent pour un véritable rayonnement de l’Afrique. Evoquant la pertinence du thème choisi, l’autorité a souligné que le système éducatif actuel souffre de nombreuses lacunes qu’il urge de solutionner si l’on rêve d’avoir des futurs cadres compétents. Et pour y parvenir, l’intégration parait indispensable car selon lui, une synergie d’action entre les nations s’impose.


Le Président du comité d’organisation de cette Assemblée générale et Sg/Fescibf, Bruno Yaméogo a estimé que de nombreuses universités africaines connaissent des crises liées au système Lmd.« Dans toutes les universités il y a des crises. Au Burkina Faso, il y a des manifestations d’étudiants qui demandent la suspension du système Lmd. En Côte d’Ivoire, les professeurs ont arrêté les cours et au nombre de leurs conditions de travail, figurent l’équipement des bibliothèques et la connexion à internet », a poursuivi Bruno Yaméogo.Il a dans la foulée, indiqué qu’au Togo, au Mali tout comme au Bénin, ce système Lmd est également dénoncé. Et au Président de l’Union nationale des étudiants du Benin, Fidèle Bocossa d’affirmer que le système Lmd est une « cacophonie » tout en confiant qu’au Bénin, plusieurs séminaires ont été initiés pour comprendre ledit système pour une meilleure application, mais que des difficultés demeurent encore. « Le système n’est pas adapté aux réalités africaines frappées par l’insouciance de certains gouvernants», a soutenu le Secrétaire général de la Cesa, Fulgence Assi.

« En dépit de cela, nos universités ne disposent pas de bibliothèques pour nos recherches, d’accès à internet et les laboratoires des universités ne sont pas équipés », a-t-il poursuivi.Citant le cas de son pays, Fulgence Assi a affirmé que depuis trois ans, les étudiants des universités publiques ivoiriennes n’ont reçu que 40% de leur formation, car n’ayant pu effectuer de recherches académiques.Outre la Côte d’Ivoire, les organisations estudiantines du Burkina-Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Togo, du Bénin, de la Guinée, du Tchad, du Niger et du Maroc prennent part à ces assises d’Abidjan qui prendront fin vendredi prochain avec d’importantes résolutions.
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