Alors que les pays que le Bénin affrontera lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 se préparent activement pour décrocher leur ticket pour l’expédition du Gabon, le gouvernement béninois s’active pour l’élimination du Bénin. Et pour cause.
Le Mali, le Soudan du Sud et la Guinée Equatoriale sont les équipes que le Bénin jouera pour l’obtention du sésame lui permettant de participer à sa 4ème Coupe d’Afrique des Nations. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, pendant que les fédérations des équipes logées dans la même poule que le Bénin s’organisent pour une participation de qualité de leurs équipes à cette phase de la compétition, Boni Yayi et son gouvernement divertissent le peuple en cherchant des poux sur un crâne rasé avec pour objectif de faire éliminer le Bénin. Sinon comment comprendre qu’à moins de trois semaines de la première sortie officielle du Bénin, (13 juin 2015) aucune disposition n’ait été prise pour le rassemblement des joueurs en vue de faire la jonction entre les expatriés et locaux qui seraient retenus pour cette expédition.
Encore que jusqu’à la date d’aujourd’hui la Fédération béninoise de football n’a pas été saisie pour négocier le retour des expatriés, puisque le président Boni Yayi, dans sa quête de régler des comptes avec ses adversaires politiques n’a trouvé mieux à faire que de faire retirer l’agrément à la Fédération béninoise de football. Et puisque seule la fédération est habilitée à convoquer les joueurs béninois évoluant à l’extérieur du pays, le gouvernement ne saurait le faire ; même pas la commission mise en place pour la gestion du football après le retrait de l’agrément à la FBF.
Dans ces conditions on est fondé de se demander si ce n’est pas l’exécution d’un plan visant à faire éliminer le Bénin. Tout d’abord l’équipe n’est pas compétitive puisque sans la FBF pas de retour des expatriés et ensuite les joueurs locaux sont immobilisés sans compétition car le championnat étant suspendu depuis le 1er avril dernier. Or, à ce jour, il est loisible de constater l’inexistence de plan d’encadrement technique, de sélectionneur national depuis que Safiou Affo a décidé de rompre unilatéralement le contrat de Didier Ollé-Nicolle alors que le match est pour le 13 juin prochain.
Le paradoxe est que pendant ce temps le ministère s’active à introduire une communication pour avoir les fonds pour la compétition afin de faire endosser la défaite à la FBF. Tout simplement pour régler des comptes à des adversaires politiques.
Laureinda SONON