A quelques jours de l'installation des 83 députés de la septième législature dans leurs fonctions parlementaires, deux forces politiques, notamment les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), un groupe de mouvements et d'alliances politiques, soutenant le président béninois, Boni Yayi et les autres partis et alliances politiques de l'opposition, multiplient toutes les stratégies possibles en vue de contrôler le prochain bureau de l'Assemblée nationale du Bénin, a constaté Xinhua jeudi à Cotonou.
Selon les résultats du scrutin législatif du 26 avril dernier proclamés par la Cour Constitutionnelle, la septième législature, dont le mandat constitutionnel démarre le 16 mai prochain, est composée de 11 partis et alliances politiques.
Aucune des 11 forces politiques ne disposant pas d'une majorité absolue des sièges du parlement, que compte l'institution parlementaire, ne pourra à elle seule contrôler le bureau de l' Assemblée nationale composé de 7 membres, dont le président, le premier vice-président, le deuxième vice-président, de deux secrétaires parlementaires et deux questeurs.
Après avoir échoué dans sa quête de 50 députés pour réviser la Constitution, le pouvoir du président Boni Yayi, avec ses 33 députés des Forces Cauris pour un Bénin Emergent, compte fédérer autour de lui les autres forces politiques. A cet effet, des mécanismes et stratégies ont été envisagées par le pouvoir du président Boni Yayi en vue de contrôler non seulement le bureau du parlement mais aussi occuper la présidence de l'institution parlementaire.
Le premier schéma évoqué par le pouvoir est de sécuriser le vote de ses 33 députés en exigeant de ceux-ci des procurations. Mais avec les 33 procurations à lui adressées par ses députés, le pouvoir du président Boni Yayi, peine à convaincre même les autres forces politiques, plus proches de lui.
Cependant, les autres forces et alliances politiques de l' opposition, notamment de l'UN, de la RB-RP ,de l'alliance Soleil et celle du FDU , ayant combattu sur le terrain pendant les campagnes des législatifs du 26 avril dernier, le projet de révision de la loi fondamentale du pouvoir du président Boni Yayi, ne se laisseront pas téléguider par l'exécutif béninois.
Ces forces politiques de l'opposition, mènent aussi de leurs côtés des stratégies en vue de regrouper en leur sein la majorité des voix pour le positionnement de Me Adrien Houngbédji du PRD ou de Bruno Amoussou de l'UN pour la présidence du bureau de l' institution parlementaire.
La septième législature est composée de 11 partis et alliances politiques. notamment l'alliance Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) avec 33 sièges, suivie de l'Union Fait la Nation (UN, 13 sièges), du Parti pour le Renouveau démocratique (PRD, 10 sièges), de l'Alliance Renaissance du Bénin-Parti pour le Réveil ( RB-PR, 7 sièges), de l'Alliances Nationales démocratiques (AND, 5 sièges), de l'Alliance des Forces démocratiques Unies (FDU, 4 sièges), de l'Alliance Soleil ( 4 sièges), de l'Alliance Eclaireur ( 2 sièges), de l'Union pour le Bénin (UB, 2 sièges), de l'Alliance pour le Bénin Triomphant (ABT, 2 sièges) et du Réseau Atao (1 siège).
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