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© L`événement Précis par DR
M.Oswald Homéky,président du FA2016 appelle au sursaut des jeunes pour l`alternance |
A 48heures de l’installation des députés de la 7ème législature, des voix s’élèvent pour dénoncer le vote par procuration pour contrôler le perchoir de l’Assemblée nationale. Hier, jeudi 14 mai 2015 à l’Université d’Abomey-Calavi, Oswald Homéky et les jeunes leaders sont montés au créneau pour mettre en garde les nouveaux députés, en l’occurrence ceux de la mouvance.
Oswald Homéky et les jeunes leaders sont unis pour la même cause : dire non au vote par procuration pour contrôler le bureau de l’Assemblée nationale. A quelques heures de l’installation, ils se sont fait entendre. D’un ton ferme et menaçant, le président du Front pour une alternance (Fa) en 2016 et ses compagnons ont prévenu les élus de la 7ème législature, surtout ceux de l’opposition qui s’apprêtent à donner la majorité au chef de l’Etat pour contrôler le perchoir parlementaire. « Nous sommes venus leur dire que le peuple ne les a pas choisis pour qu’ils aillent vendre leur vote par procuration. Nous les mettons clairement en garde. Le député qui, pour l’argent ou des calculs personnels, vendra la confiance de la jeunesse, nous trouvera sur son chemin », a-t-il menacé. Il envisage aussi descendre, avec les jeunes leaders, dans la circonscription électorale et, si possible, dans la famille dont est issue le député pour le dénoncer publiquement.
La communauté estudiantine suivant avec attention, le message de Oswald Omeky
Il faut dire non à la corruption
Selon Boris Azonhè, Smith Ahouandjinou, Barnabé Dokpè, Kévin Gbédjinasso, anciens responsables étudiants et Oswald Homéky, il ne faudrait pas, pour rien au monde, cautionner que des députés dénoncés par les Partenaires au développement aillent siéger à l’hémicycle. En effet, clarifie Oswald Homéky, « des élus de la majorité présidentielle sont cités et leurs responsabilités sont engagées dans des affaires qui défraient la chronique. Donner la majorité à Yayi Boni, c’est cautionner la corruption ». Pour finir, il a confié qu’il sera avec les jeunes leaders sur l’esplanade de l’Assemblée nationale le jour du vote. « Nous allons vérifier nous-mêmes les présences. L’excuse de l’absence du territoire ou de cas de maladie ne sera pas acceptée », a-t-il prévenu.
Serge Adanlao
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