Le scrutin législatif du 26 avril dernier n’a pas encore fini de révéler ses ombres cachées. Au cours de l’installation des députés devant siéger pour la 7ème législature, des citoyens et aussi des candidats ont déposé à la Cour Constitutionnelle des recours d’invalidation des sièges de certains députés lus à l’Assemblée par le bureau du doyen d’âge en charge de la cérémonie.
Certains députés fraichement élus sont en passe de rebrousser le chemin de l’hémicycle si la Cour Constitutionnelle, saisie par des citoyens et candidats ayant participé à la course au Palais des Gouverneurs, tranche en leur défaveur.
Il s’agit de trois députés de trois formations politiques différentes et dont les destins auraient subi le même sort dans la formulation des recours d’invalidation à leur encontre. Selon les correspondances administratives adressées au secrétaire général administratif de l’Assemblée Nationale, Edmond AGOUA de la 10ème circonscription électorale, Simplice Codjo DOSSOU de la 20ème circonscription électorale et Louis VLAVONOU de la 21ème circonscription électorale pourront bientôt perdre leur siège malgré leur installation ce samedi. Si pour Louis VLAVONOU, candidat élu sur la liste de l’Union fait la Nation (UN), le cas n’est pas si inquiétant avec un seul recours Référence 0961/034/EL de la Cour Constitutionnelle, il sera difficile d’en dire pareil pour Edmond AGOUA et Simplice Codjo DOSSOU qui eux, ont respectivement deux recours chacun. C’est par recours référence 0956/031/EL émanant d’un citoyen béninois et recours référence 0975/047/EL venant d’un candidat que les plaignants demandent l’invalidation du siège de l’honorable Edmond AGOUA, élu sur la liste de l’Alliance Eclaireur dans la 10ème circonscription comprenant les communes de Ouèssè, de Glazoué et de Savè. Quant à l’élu des Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE) de la 20ème circonscription électorale (Adjohoun, Akpro- Missérété, Bonou, Avrankou, Dangbo), Simplice Codjo DOSSOU, ses deux recours sont référencés 0978/041/EL et 0979/ 042/ EL. Les yeux sont à présents rivés sur les 7 sages de la Cour Constitutionnelle qui sont appelés à dire le droit.