Communiqué de presse du Parti Conscience Citoyenne
Les lundi 4 et mardi 5 mai 2015, notre cher pays, le Benin a connu des événements malheureux qu’il convient de regretter et de dénoncer. Le Parti Conscience Citoyenne les regrette et les dénonce fermement. La Direction nationale du Parti ainsi que ses militantes et militants expriment leur désarroi et déplorent une telle situation qui aurait pu dégénérer et faire basculer notre chère patrie dans le chaos. Mais grâce à Dieu et grâce à la bonne inspiration du Président de la République, le Dr Boni YAYI de suspendre sa plainte, le pire a été évité.
Faisant suite à cette malheureuse situation et de toutes ses conséquences collatérales, la Direction nationale du Parti Conscience Citoyenne tient à :
- Saluer et remercier le Président de la République, chef de l’Etat et chef du gouvernement pour avoir pris en compte les intérêts supérieurs du Bénin et des béninois en suspendant sa plainte et donc mettre fin à ce processus judiciaire qui venait à peine de commencer ;
- Féliciter les forces de sécurité et de défense pour leur sens aigu de responsabilité et pour le respect de leur engagement pris à la conférence nationale des forces vives de la nation ;
- Demander à toutes les forces politiques et sociales de notre pays à privilégier le Bénin, à cultiver la paix et à éviter impérativement de tenir des discours violents ;
- Inviter notre peuple à savoir que ça n’arrive pas qu’aux autres et donc de tout faire pour ne pas céder à la manipulation d’où que ça vienne. Chaque béninoise et chaque béninois doit savoir que la conscience doit d’abord être citoyenne avant d’être partisane car le Bénin est un précieux héritage qui doit être entretenu pour être légué en mieux aux générations futures. Le Bénin d’abord et le Bénin avant tout ;
- Demander le respect strict des institutions de la République.
La Direction nationale du Parti Conscience Citoyenne appelle la jeunesse béninoise, la classe politique ainsi que l’ensemble de notre peuple à la retenue, au sens civique et à un esprit patriotique. Le seul combat qui vaille la peine d’être mené est celui du développement dans le respect scrupuleux des valeurs républicaines. L’ennemi commun que nous avons est la pauvreté et nous devons conjuguer les efforts pour le combattre jusque dans ses derniers retranchements.
Les acquis de la conférence nationale doivent être préservés et chaque béninoise et chaque béninois devra travailler à les renforcer pour un Benin qui gagne et qui répond aux aspirations profondes des populations.
PORTO-NOVO, LE 15 MAI 2015
POUR LA DIRECTION NATIONALE
LE SECRETAIRE GENERAL
Abdoul Aziz MALICK
Etienne AVONON