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© Autre presse par DR
Congrès du Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) Organisation ce 14 février, du congrès et du meeting des Fcbe |
Les députés de la mouvance parlementaire, inscrits sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) et leurs alliés, ont animé un point de presse hier mardi, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, au sujet des critiques faites par la doyenne d’âge à l’encontre du régime en place,sans manquer de dénoncerla barbarie orchestrée contre le gardien du député Octave Houdégbé, dans la nuit du 18 mai 2015 à Kpomassè.
C’est le député Benoît Dègla, porte-parole du collectif des députés FCBE et alliés, qui est monté au créneau, pour fustiger « les propos tenus par la doyenne d’âge à l’ouverture de la 7ème législature ». Lesquels propos, à en croire le député de la mouvance, ont plutôt fait le bilan des 10 ans du régime du président Boni Yayi entièrement peint en noir. «A plusieurs reprises, a-t-il poursuivi, la mauvaise gouvernance a été martelée comme le mal dont souffre notre pays et comme acteur, le régime en place».
On se rappelle, Rosine VieyraSoglo, avait insisté sur le comportement désagréable de certains députés qui utiliseraient l’assemblée comme refuge pour ne pas répondre à des forfaits. Selon la doyenne d’âge, ces députés pas catholiques, seraient des fossoyeurs de l’économie nationale et auraient des cadavres dans leurs placards.Si ces propos, déplore Benoît Dègla,sont tenus par des leaders dont les pratiques et les résultats sont connus, il dit prendre à témoin, l’opinion nationale et internationale, sur de tels actes ignobles. Et parlant d’acte ignoble, les conférenciers ont dénoncé l’attaque dont a été victime le gardien de l’honorable Houdégbé, transfuge de l’opposition qui se retrouve désormais du côté de la mouvance. Souleymane Adam, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait été ligoté pour avoir refusé d’indiquer le lieu où dormait son patron, dans la nuit du 18 mai 2015 à Kpomassè.
Selon le porte-parole, aucun texte n’interdit les tractations qui peuvent aboutir à des alliances entre partis politiques.A l’unanimité, les organisateurs de la conférence ont mis en garde les auteurs de tels comportements irresponsables et antidémocratiques et invité à cet effet, le gouvernement à prendre toutes les dispositions idoines en vue de la protection des députés et de leurs biens.
La mouvance parlementaire : en victime expiatoire !
Il est perceptible lors de ce point de presse, que les députés de la mouvance se sentant peut-être perdants pour cette bataille et, comme envictime expiatoire, sont rentrés dans une autre phase. Ils n’ont pas raté de faire le procès des mass-médias. « Et comme si cela ne suffisait pas, les médias et les réseaux sociaux ont abondamment propagé ces dérapages allant jusqu’à dénier aux FCBE, première force politique du pays, le droit de nouer des alliances avec des forces politiques amies pour la meilleure gestion de l’Assemblée nationale qui doit se mettre désormais au service du développement de notre pays comme cela se fait ailleurs», a lancé le conférencier.
Les députés de l’opposition ont surtout dénoncé les actes de provocation et d’incitation à la vindicte populaire, qui, selon leurs déclarations, n’ont pas cessé à l’endroit des députés qui de leur propre gré ont accepté de se rallier au groupe FCBE pour éviter à notre pays, des heures sombres.
Wabi MIGAN
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