Des experts venus du Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, Sénégal, Tchad et Togo participent depuis ce matin à Sun beach hôtel à Cotonou, à un ateler régional pour partager l’information sur les flux transfrontaliers des produits agropastoraux pour la promotion et le développement du commerce intra-régional.
Organisé par le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le Sahel (CILSS) en collaboration avec l’USAID, l’atelier régional d’information sur les flux transfrontaliers des produits agropastoraux, suivis par les organisations privées pour la promotion et le développement du commerce intra-régional, vise la mise en place d’une bonne politique commerciale et alimentaire. Mais pour ce faire, Irénée Aboudou Bio, secrétaire permanent du CONACILSS, a fait remarquer qu’il faut nécessairement disposer des données fiables sur les obstacles liés à la libre circulation des produits alimentaires dans l’espace CILSS-CEDEAO. A en croire M. Aboudou Bio, ces informations permettront non seulement de relever les défis qui entravent le commerce transparent, mais aussi de renforcer les échanges entre les pays de la sous-région.
Pour le représentant du représentant résident de l’USAID au Bénin, James Soukamnenth, le CILSS reste un partenaire de taille pour l’Agence américaine pour le développement international. C’est fort de cela a-t-il poursuivi, que l’USAID appuie le CILSS dans ses travaux de prévention et de gestion des crises alimentaires et dans ses activités pour la prévention et la gestion des autres calamités naturelles. Aussi, a-t-il souligné que le CILSS fait un grand effort pour la mise en place de données au niveau régional afin de suivre la vulnérabilité, les changements de la couverture terrestre et la sécurité alimentaire. M. Soukamnenth a saisi l’occasion pour rappeler que depuis les cinq dernières années l’USAID travaille pour augmenter la valeur et le volume du commerce intra-régional du bétail, le maïs, le riz, le mil et le sorgho qui représentent les aliments de base et des sources de revenus de nombreux ménages en Afrique de l’Ouest à travers le projet de promotion du commerce agro-alimentaire.
Pour sa part, Maturin Iwikotan, président du cadre de concertation des riziculteurs du Bénin, a rappelé le principal objectif de l’atelier à savoir d’échanger des données sur les informations globales des flux régionaux des produits agropastoraux pour la promotion et le développement du commerce.
Entre autres résultats attendus au terme de cet atelier, une plate-forme pour faire connaître et mettre en valeur les données sur les flux transfrontaliers et les obstacles liés à la libre circulation des produits alimentaires dans l’espace CILSS-CEDEAO est mise en place ; l’état de mise en œuvre de certaines recommandations formulées à l’endroit du CILSS lors de la Conférence régionale sur la libre circulation des produits agricoles en Afrique de l’Ouest qui s’est tenue à Accra au Ghana en janvier 2013 est connu et un agenda pour une meilleure appropriation et usage des données sur les flux transfrontaliers et les obstacles liés à la libre circulation des produits alimentaires dans l’espace CILSS-CEDEAO est élaboré et adopté. Cet atelier qui a ouvert ses portes ce matin sera clôturé vendredi prochain.