La débâcle de la mouvance, lors de l’élection du président et du bureau de l’Assemblée nationale, n’est ni plus, ni moins, la résultante du mauvais coaching de la majorité présidentielle par le Chef de l’Etat. Frustrations, déceptions, guerre d’intérêts personnels et autres dérives au sein de la mouvance ont contribué à l’échec des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et leurs alliés face à une opposition en position de revanche sur le régime en place.
Ce mardi 19 mai 2015, à l’Assemblée nationale, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et leurs alliés (transfuges de l’opposition) se croyaient en position de force, lors de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Mais, ils ont été surpris par l’élection de Me Adrien Houngbédji, candidat de l’opposition, contre Komi Koutché, joker de la majorité présidentielle, au poste de président du Parlement béninois. Tout d’abord, la mauvaise interprétation du paysage politique national par le Président Boni Yayi est l’une des causes de la débâcle de la mouvance au Parlement. En principe, il devrait comprendre qu’à moins de 11 mois de la fin de son deuxième et dernier mandat à la tête du pays, il n’avait plus toutes les cartes en main. En 2007, il avait brillamment réussi à imposer le Professeur Mathurin Nago, parce qu’il était à quatre ans de la fin de son premier mandat.
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