 |
NEWS |
© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni |
La guerre du perchoir passée et en attendant les élections communales et locales, il n’y a, au plan politique au Bénin, que la formation du prochain gouvernement de Boni Yayi qui focalise les attentions. C’est carrément l’impatience qui se note chez certains Béninois quant à l’identité des ministres susceptibles de rester au gouvernement, ceux appelés à le quitter et ceux qui feront leur entrée. Et quand dans l’actuel gouvernement, il y a une dizaine de ministres élus députés, c’est dire que ce n’est pas que les analystes et autres observateurs qui brûlent d’impatience.
En effet, en dehors du Ministre de l’économie et des finances, Komi Koutché qui est parti pour rester au gouvernement, les dix autres ministres rêvent secrètement de ne plus continuer l’aventure au sein de l’Exécutif avec Boni Yayi. Seront-ils contre leur gré retenus au gouvernement ou auront-ils le loisir de faire leur choix et combien resteront-ils au gouvernement ? Les jours voire les heures à venir édifieront les uns et les autres. Mais, une chose est certaine, il y a fort à parier qu’il y aura assez d’entrées à la faveur de la formation du prochain gouvernement.
Et c’est là, la grande difficulté du chef de l’Etat, Boni Yayi. Comment procéder au remplacement de certains de ses ministres décidés à siéger au parlement ? Comment convaincre d’autres cadres sceptiques d’entrer au gouvernement à 10 mois de la fin du mandat ? Et ce n’est pas tout. Le défi de la formation d’un gouvernement plus dynamique, majoritairement composé de jeunes, alliant compétence et probité pour renverser la pente actuellement descendante doit hanter les nuits de Boni Yayi.
De plus, loin d’être une mince affaire, la formation du dernier gouvernement de Boni Yayi doit tenir compte des cadres de la mouvance qui n’attendent que ce gouvernement pour se repositionner sur la scène politique. Qui a dit que les fins de règne ne sont pas compliquées ? Ce qui est sûr, ce ne sera pas Boni Yayi qui, sans doute, doit actuellement faire l’expérience de moult et une tractations pour former la dernière équipe gouvernementale qui le conduira au 6 avril 2016.
| Nos réseaux sociaux | Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
