Juste après la fin du combat de la formation du bureau de l’Assemblée nationale, 7è législature, des manœuvres ont été automatiquement enclenchées dans le cadre de la présidentielle de 2016. La cible de ces manœuvres, Pascal Irénée Koupaki, potentiel candidat à cette élection.
En politique, tous les moyens sont bons pour tenter de mettre en difficulté son adversaire. Actuellement, c’est Pascal Irénée Koupaki qui est dans le viseur de ses potentiels challengers pour la course à la présidence de la République. Sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, on verse dans toutes sortes d’imaginations contre l’homme. Ceci dans le but d’opposer Me Adrien Houngbédji à son ancien directeur de cabinet, Pascal Irénée Koupaki. De quoi s’agit-il en effet ? Sur les réseaux sociaux, on peut lire que l’ancien Premier ministre a une main dans le ralliement des trois députés de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And) au camp Yayi dans le cadre de la formation du bureau de l’Assemblée nationale, 7è législature. Koupaki, selon les auteurs des écrits sur les réseaux sociaux, aurait emmené ces députés à Yayi dans le but de bénéficier de son soutien pour la présidentielle de l’année prochaine. Les écrits font souvent allusion à la dernière rencontre entre Yayi et Koupaki après l’insurrection populaire à Cotonou. Bref, Koupaki serait l’homme par qui des députés ont fui le bloc de l’opposition pour la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale. En le faisant, il viserait à barrer le chemin du perchoir à Me Houngbédji. Mais, derrière les publications sur les réseaux sociaux, les masques commencent par tomber. De nos nombreux recoupements, il s’agit de manœuvres de potentiels candidats à la présidentielle de 2016 prêts à jeter du discrédit sur Pascal Irénée Koupaki, lui aussi certainement partant dans la course présidentielle. Me Adrien Houngbédji est président de l’Assemblée nationale, haut lieu de la politique. Le Parti du renouveau démocratique (Prd) sera certainement une force politique incontournable dans les joutes électorales à venir. Ils sont donc bons à courtiser au détriment d’un challenger.
Grégoire Amangbégnon