Après la mise sur pied du bureau de l’Assemblée nationale, 7è législature, les choses semblent aller très vite par rapport au rendez-vous de 2016. Tout se passe désormais comme s’il y a un lien entre les deux événements. En tout cas, les faits obligent quand même à faire ce constat.
Pascal Irénée Koupaki, l’ancien collaborateur de Boni Yayi est un élément essentiel qui frappe toute attention. Il n’y a l’ombre d’aucun doute que sa candidature pour la présidentielle de 2016 commence par susciter beaucoup d’intérêt aussi bien au sein de la classe politique que de l’opinion publique. Ils sont vraiment nombreux à ne voir en lui que celui qui pourra réunir les Béninois autour des valeurs essentielles pour le pays. La dernière intervention de l’homme à la suite de ce qu’on peut appeler désormais le feuilleton Azannaï n’a fait que renforcer tout le bien qu’on pensait de lui depuis qu’il s’est ouvertement exprimé sur Canal 3. La clarté dans les réponses et surtout l’exposé de sa vision pour une réelle émergence du Bénin ont fait mouche au sein de l’opinion publique. Dorénavant, l’homme est perçu comme l’oiseau rare, pour ne pas dire le technocrate dont a besoin le pays.
Une admiration désormais à problème
Ce voeu favorable des Béninois se révèle de plus en plus porteur de mauvais coups. Comme c’est souvent la règle en politique, des manœuvres se multiplient depuis quelques jours pour peindre en noir le probable candidat qui ne cesse de gagner du terrain. Ainsi, on l’accuse d’être toujours en marge des grandes manifestations comme les marches et autres mobilisations anti Yayi. Pour avoir adressé ses félicitations à Me Adrien Houngbédji, son ancien patron, certaines mauvaises langues ne cessent de l’incriminer. Parce qu’il a été voir Azannaï, son ancien collègue au gouvernement, il est accusé d’être au service de Yayi. Quand 24 heures après, il est allé voir ce dernier, les mêmes langues y ont vu une mauvaise opération. Des démarches pourtant bien appréciées. Il faut dire qu’il s’agit d’une adversité à la dimension de l’intérêt que beaucoup de Béninois portent désormais pour l’homme qui, sans nul doute, fera une très bonne transition entre le régime Yayi et la nouvelle ère dont a besoin notre pays.
Grégpire Amangbégnon