Actualité nationale
28 Mai 2015
Prochain remaniement ministériel : l’UB, Alliance éclaireur, les dissidents de l’AND, au gouvernement
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L’attente du prochain gouvernement de Boni Yayi se fait de plus en plus longue. Et face à la grosse déception du pouvoir en place pour les législatives du 26 avril 2015 et son échec au perchoir, personne ne peut jurer de rien. Toutefois, une certitude tranche dans le flou des conjectures, au regard de certaines indiscrétions.
Matini MARCOS
Le prochain remaniement ministériel ne saura tarder avec toutes les surprises qu’elle comporte. Depuis le 16 mai 2015, date d’installation des députés de la 7eme législature, les affaires sont au ralenti. 13 ministères sur 27 sont sans ministre, pendant que les coupures d’électricité font rage, l’eau potable devient une denrée rare dans certaines contrées sans compter l’impact de la crise pétrolière du Nigéria sur le Bénin qui est dramatique avec les activités économiques sclérosés. Mais compte tenu du contexte dans lequel cela intervient, à savoir l’échec au perchoir de son candidat Komi Koutché, grande déception à l’issue des législatives, le Chef de l’Etat en colère, devient plus imprévisible, qu’à son habitude. Toutefois, certaines indiscrétions font état de ce que les « faux opposants » qui se sont ralliés à la mouvance présidentielle, lors du vote au perchoir auront droit à la cerise sur le gâteau.
Les partis et alliances de partis approchés
Au nombre des partis ou alliances de partis politiques approchés, qui ont donné leur accord, se trouvent au premier loge « Alliance UB » de l’honorable Lucien Houngbibo, « Alliance éclaireur » de l’honorable Edmond Agoua. A ces « opposants retournés », il faut ajouter les trois dissidents de l’AND que dirige l’actuel premier questeur de l’Assemblée nationale, Valentin Aditi Houdé. Ces trois dissidents ont le choix entre se faire représenter au gouvernement, ou porter eux- même la toge. En attendant que tout le voile soit levé sur l’ossature du prochain gouvernement, il faut dire, sans trahir aucun secret que certains partis politiques qui se réclament de l’opposition, approchés, ont poliment décliné l’offre. Au fait, le Chef de l’Etat, dans le souci d’arrondir les angles et de passer le témoin, le mercredi 6 avril 2016, dans une ambiance apaisée, a voulu un gouvernement d’union nationale. Ce n’est pas l’avis de certains opposants bons teints.