Le symposium de Cotonou sur l'éducation à la paix par le dialogue interreligieux et interculturel a pris fin hier jeudi 28 mai 2015 par l'adoption d'un mémorandum. Le document qui contient 25 recommandations a été signé par les différentes parties prenantes présentes à Cotonou depuis ce mardi. Ces recommandations sont entre autres la prise en compte de toutes les sensibilités religieuses et culturelles dans les projets de développement des communes, des régions, et des pays.
A la clôture de la rencontre, son initiateur, le professeur Albert Tévoédjrè a exprimé sa satisfaction à tous les participants. L'ancien médiateur de la République se réjouit de ce que certaines propositions aient d'ores et déjà reçu les soutiens nécessaires. Dans ce sillage, l'Union Africaine a approuvé l'organisation périodique de ce symposium tous les deux ans et la prochaine édition aura lieu en 2017 au Nigeria. Des parlementaires se sont aussi engagés à légiférer sur la promotion de la paix par le dialogue interreligieux.
Albert Tévoédjrè peut alors se frotter les mains : "Alors, au travail mes amis ! Nous venons de vaincre une vraie fatalité", a-t-il lancé plein d'espoir.
Notons que le ministre d'Etat, François Abiola a représenté le Président de la République à la cérémonie de clôture du symposium. Dans son message, il a notamment insisté sur l'urgence de combattre l'intégrisme religieux "afin de léguer aux générations futures une Afrique debout, digne et en marche vers le progrès".