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Art et Culture

Edition 2015 du concours ‘’le livre contre les maux de la cité’’ : L’intolérance religieuse au cœur des réflexions
Publié le dimanche 31 mai 2015  |  Matin libre
Troisième
© Autre presse par DR
Troisième édition du Salon du livre et de l`alphabétisation à Parakou




La 1ère journée de la troisième édition de l’atelier d’initiation et de création littéraire,‘’le livre contre les maux de la cité’’, organisée par l’Association écrivains humanistes du Bénin, s’est ouverte, hier, mercredi, 27 mai 2015 à la Direction nationale de la promotion du livre et de la lecture (Dnpl)à Cotonou. C’était en présence des sept finalistes du concours.

Ils sont sept jeunes talents décidés à convaincre, cette année, les organisateurs du concours "Le livre contre les maux de la cité", afin de se mettre dans la course du "Prix écrivains humanistes plume junior 2015". Ainsi, l’atelier d’initiation et de création littéraire qui précède l’évaluation des textes pré-écrits destinés au concours, s’est ouvert, hier, à la Dnpl. Camille Segnigbindé,président, de l’Association écrivains humanistes du Bénin,précisera les objectifs de l’initiative : « nous voulons à travers ce projet, faire éclore de jeunes talents en écriture tout en les faisant participer aux débats auxquels les écrivains et surtout les jeunes sont conviés comme c’est le cas actuel du symposium international sur le dialogue interreligieux et interculturel… ». Dialogue interreligieux et interculturel qui a aussi consacré cette première journée de l’édition 2015 dudit atelier. Ainsi, à travers un exposé fort édifiant, la présidente de l’Ong Démocratie dans le monde (Ddm), Waidi Latifatou n’est pas allée du dos de la cuillère pour situer les responsabilités dans les conflits religieux.Toutefois, elle demeure consciente de la difficulté de cohabitation et d’acceptation entre les religions au Bénin dont les inconvénients,a-t-elle indiqué, sont entre autres, la dislocation de plusieurs familles et l’abandon de plusieurs enfants, lesquels seraient l’avenir du pays. Pour finir, Waidi Latifatou a martelé qu’aucune religion n’est ni meilleure ni supérieure à l’autre et qu’il n’y a que les pratiques religieuses qui diffèrent.
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