Lokossa – Dans le souci de réfléchir au démarrage des activités de l’université de Lokossa, le préfet des départements du Mono-Couffo, Corentin Kohoué, a échangé ce mardi avec une équipe du ministère en charge de l’enseignement supérieur
conduite par Joseph Ahanhanzo et les acteurs clés, dans la salle de conférence de la Préfecture de Lokossa, en présence de Mme Sylvie Hounzangbé Adoté, recteur de ladite université.
Le préfet des départements du Mono et du Couffo, Corentin Kohoué, a échangé avec les acteurs clés de l’enseignement supérieur et les membres de la conférence administrative
départementale (CAD) sur les dispositions pratiques à prendre pour rendre fonctionnels les différents services de l’université de Lokossa.
Il a été question "d’identifier des bâtiments devant abriter provisoirement le rectorat de
l’université, de rechercher le domaine sur lequel seront érigées les infrastructures définitives de cette entité et de faire prendre conscience des enjeux de l’implantation de l’université par les populations des départements du Mono et du Couffo", a dit le préfet Kohoué.
Mme Sylvie Hounzangbé Adoté, recteur de l’université de Lokossa, se dit très ravie de la joie qui anime les acteurs de développement des départements du Mono et du Couffo à
l’annonce de la création d’une université à Lokossa.
"Ils sont soucieux de la réussite de cette Université", a-t-elle ajouté, avant de souligner la disponibilité de chacun à accompagner toutes les tâches devant concourir à faire
asseoir véritablement l’université.
Comme l’a fait remarquer Mme Hounzangbé Adoté, l’université de Lokossa existait déjà depuis des années à travers certaines entités dont l’Institut universitaire de technologie (IUT) à Lokossa et la Facultés des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) dans le
Centre universitaire d’Aplahoué.
Mais, l’université de Lokossa peut abriter plusieurs filières parmi lesquelles on dénombre
l’Océanographie du fait de l’ouverture des départements du Mono et du Couffo sur la mer et les différents cours d’eau. Il sera procédé à la création des filières pour valoriser les potentiels endogènes dont regorgent les départements du Mono et du Couffo.
Le chef de la délégation du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, Joseph Ahanhanzo, a souligné que le problème urgent est l’identification du bâtiment devant abriter le rectorat. A cet effet, il a demandé l’implication des autorités départementales
et communales ainsi que les personnalités à divers niveaux.
Ce qui a rendu fière la délégation ministérielle est que le préfet Kohoué a pris à cœur la situation et que les autorités communales sont à pied d’œuvre pour mettre à la disposition de l’université un domaine.
ABP/NT/TB