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Le Secrétaire général du Synapolice, Waïdi...
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  Fraternité
Troisième
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Troisième Assemblée Générale des organes de Sécurité d’Afrique sur les violences faites aux femmes et aux filles
Mercredi 13 Novembre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : La Direction Générale de la Police Nationale lance les assises de la troisième Assemblée Générale des organes de Sécurité d’Afrique sur les violences faites aux femmes et aux filles Photo : M. Nazaire Hounnonkpè, Directeur Général Adjoint de la Police Nationale du Bénin




Le Secrétaire général du Synapolice, Waïdi Akodjènou a dénoncé hier, sur une chaîne de télévision, le blocage des émoluments dus à ses pairs dans le cadre de la sécurisation du scrutin du 26 avril 2015. Au banc des accusés des policiers : le ministre de l’intérieur Simplice Dossou. De quoi s’agit-il ? Les forces armées veillent au bon déroulement de toute élection au plan sécuritaire. La Cena prévoit donc une prime à cette fin qu’elle met à la disposition des ministères de tutelles. Dans le cas des législatives passées, la même procédure a été observée et un montant de 350 millions a été versé au ministère de l’intérieur pour le compte de la police. Curieusement, les autres corps de l’armée notamment les militaires et les gendarmes qui ont pris part à la sécurisation desdites élections sont déjà entrés en possession de leur dus, certains par le biais du ministère de la défense, alors que les policiers sont laissés sur le carreau. Dans cette affaire qui défraie la chronique, il est signalé que le ministre de l’intérieur n’a pas libéré les fonds destinés à ces paramilitaires qui grognent. La tension monte dans le rang des agents de la police et la question sera à l’ordre du jour ce samedi, à l’occasion d’un congrès du Synapolice. ‘’Lorsqu’on est conscient de ce que ce sont des vies qui sont exposées quand on parle de sécurité, il est difficile de croire qu’on puisse gruger des hommes en uniforme’’, regrette le Synapolice. C’est dire que le ministre de l’intérieur, Simplice Dossou doit laver son honneur en libérant immédiatement les primes destinées aux policiers surtout que de nouvelles élections s’annoncent pour le 28 juin et il faut bien que ce soit en toute quiétude que la police peaufine la stratégie à mettre en œuvre pour garantir la sécurité du scrutin.
Arnaud DOUMANHOUN
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