La décision du Rectorat de mettre fin à la composition à double session à la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (Flash) continue de faire couler beaucoup de salive. Après des mouvements de protestation organisés par la communauté estudiantine pour empêcher les activités académiques dans l’optique de contraindre les autorités rectorales à revoir leur copie, cette mesure reste toujours maintenue et est en voie d’être appliquée aux étudiants. Mécontentes, les forces syndicales de l’Université d’Abomey-Calavi notamment l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) ont tenu une assemblée générale extraordinaire hier mardi, 02 juin 2015 dans l’Amphithéâtre A1000 pour décortiquer la situation.
Ces derniers menacent de lancer un mouvement de paralysie générale des activités du campus universitaire dès lundi prochain au mépris des conséquences qui pourraient en découler. Si pour Fidèle Boccossa de l’Uneb, cette décision est injuste à l’égard des étudiants, le rectorat n’entend pas démordre face à la pression des forces syndicales universitaires. Selon les confidences de quelques étudiants de la Flash, le rectorat aurait exigé, pour l’organisation de la composition à double session, que chaque étudiant paie une somme de 7500Fcfa/UV. Selon ces derniers, le rectorat serait prêt à blanchir l’année au cas où les étudiants ne se plieraient pas à cette décision qui aurait été approuvée déjà par l’autorité ministérielle. Les mouvements de protestation pourraient être corsés dans les tout prochains jours à l’Université d’Abomey-Calavi.