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Intoxication sur la gestion du Cncb : Méchanceté gratuite contre la Dg Nadine Dako Tamadaho
Publié le jeudi 4 juin 2015  |  Matin libre
Nadine
© aCotonou.com par DR
Nadine Dako Tamadaho, Directrice générale, Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb)




Les réformes de la femme battante gênent des intérêts)
La supposée mauvaise gestion du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) n’est qu’un montage. C’est une entreprise de déstabilisation définie pour nuire à la Directrice générale, Nadine Dako Tamadaho qui fait sur le terrain des prouesses.

La Dg Nadine Dako Tamadaho est la cible de plusieurs attaques dont le seul objectif est de détruire les œuvres qu’elle a entamées depuis janvier 2014. Certains esprits retors lui reprochent sans preuves des actes de mauvaise gestion. C’est simplement de l’acharnement. En effet, par rapport au point financier du Cncb, contrairement aux mensonges distillés, en 2013, les chargeurs ont fait un chiffre d’affaires estimé à 10 041 342 866, et en 2014 suite à l’arrivée de la Dg Nadine Dako Tamadaho, on a enregistré 10 990 591 462, une augmentation de 10%. En 2013 pour les produits, il avait été arrêté 10 907 533 319 et 11 242 497 362 en 2014 soit un taux de variation de 4%. Le résultat net du Cncb était de 1 466 826 210 en 2013 mais il a affiché 1 584 118 330 en 2014 avec une augmentation de 8%. Certes, ces chiffres sont provisoires mais on peut oser souligner que c’est déjà un exploit. C’est la preuve que les rumeurs colportées n’ont pas de fondement. En réalité, l’initiative, doit-on le reconnaître, qui fait peur au Cncb est la campagne de salubrité engagée par la Directrice générale. Elle a décidé de faire la lumière sur la carrière du personnel de l’office. Et jusqu’au 22 avril dernier, certains agents n’ont pas pu produire l’authenticité des diplômes et attestations qui leur ont été demandés. Certains ont remis des diplômes reconnus non authentiques. Inévitablement, conformément à la loi, leur salaire a été suspendu et ils ne pourront pas bénéficier de prêts à long terme auprès du Cncb.

Nadine Dako Tamadaho ou la battante…

La Dg/Cncb a pourtant un bilan éloquent. En janvier 2015, un an après avoir pris la tête du Cncb, ses actions ont été saluées par tout le personnel. Il a été établi que 90% des activités prévues au Plan de travail annuel 2014 du Cncb sont exécutées à la date du 31 décembre 2014 ; la Bourse électronique de Fret est lancée et mise en ligne. Dans le cadre de la promotion des corridors béninois, le parking gros porteur de Hilla-Condji est finalisé et inauguré par le Chef de l’Etat ; le Trade Point Bénin est dynamisé et les recettes de l’Office sont sécurisées avec pour corollaire une hausse de 15% en 2014 comparativement à 2013. Il a été initié de projets novateurs pour l’Office à l’instar du musée maritime du Bénin qui sera le premier en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de l’accroissement de la qualité de l’assistance aux Chargeurs, 12 formations sur diverses thématiques relatives au secteur des transports et au commerce international ont été organisées au profit des chargeurs et autres acteurs de la chaine des transports sur toute l’étendue du territoire national. Par ailleurs, la facilitation du commerce est devenue une réalité par la réduction des tracasseries routières à travers l’observatoire des pratiques anormales qu’abrite le Cncb. Le Bordereau électronique de suivi de cargaison est dématérialisé et la Gestion axée sur les résultats, l’obligation de reddition de compte ainsi que la promotion de l’excellence sont devenues une réalité. Au Plan sous-régional, la Dg Nadine Dako Tamadaho a travaillé au renforcement des relations avec les autres conseils des chargeurs à travers l’Union des conseils des chargeurs africains (Ucca) et Cotonou a organisé les Journées africaines du Droit maritime axées sur la vulgarisation des règles de Rotterdam, prévues depuis 2010 du 17 au 19 décembre 2014. C’est donc clair. Nadine Dako Tamadaho connaît son métier. Les intoxications relayées relèvent donc d’une entreprise visant à la déstabiliser. Une vaine entreprise puisque presque tout le personnel du Cncb a compris les enjeux des réformes qu’elle a initiées.

Mike MAHOUNA
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