Lokossa – Le conseil communal de Lokossa a tenu sa 2ème session ordinaire de l’année 2015 ce jeudi pour adopter le compte administratif de l’année 2015 et les travaux des commissions classiques au sein de l'exécutif communal.
Cette session a été présidée par le 1er adjoint au maire, Valère Dogué, dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville de Lokossa en présence des populations venues en grand nombre.
Pour le 1er adjoint au maire de Lokossa, Valère Dogué, l’examen du compte administratif est un exercice de routine permettant de voir la manière dont le collectif budgétaire a été voté par les conseillers au mois de juin de l’année dernière et est exécuté.
A la lecture du document, il a fait remarquer que ce budget est exécuté avec un dépassement de 20 797 088 francs CFA auquel s’ajoute la balance de la clôture de l’année 2013 qui s’élève à 465 607 francs CFA, soit un total de 21 262 695 francs Cfa. Ce compte a reçu l’accord unanime des conseillers. Dans le cadre du PSDCC, les
sous projets communautaires retenus par le conseil communal sont planifiés dans
cinq villages que sont Dansihoué, Adjohoué, Mindéhounta, Todoga et le hameau de
Monkpassè dans le village de Togoudo. Les réalisations prévues concernent les
constructions de salles de classes avec ou sans équipements, latrines et l’extension des Adductions d’eau villageoise (AEV).
Quant au sous-projet communal, il concerne la réalisation de cinq boutiques dans le marché central de Lokossa.
Les conseillers ont constaté que les populations adoptent des habitudes peu orthodoxes dans la construction des puisards et des caniveaux qu’elles laissent à ciel ouvert et la puanteur pollue l’environnement et constitue une menace pour la santé. Unanimement, ils ont décidé que les populations soient sensibilisées aux fins d’adopter de bons comportements avant toute sanction à infliger.
Pour accroître les ressources de la commune, diront les conseillers, la mairie va décréter un mois du contribuable pour expliquer aux populations de Lokossa l’importance voire la nécessité du paiement des taxes communales pour donner aux élus les moyens de faire face aux œuvres communautaires.
Un mode de règlement des arriérés des taxes sera trouvé en vue de favoriser les contribuables. Les élus communaux ont fait le constat de l’inexistence des agents de santé de qualité dans les centres de santé et dispensaires isolés au sein de la commune.
« Lors des séances de vaccination, certains villages sont souvent laissés pour compte », ont-ils fait remarquer.
De plus, le défaut de délivrance du certificat d’indigence bloque la jouissance des frais médicaux par les malades indigents.
Pour trouver une solution à ces problèmes liés au secteur de la santé, une commission a été mise sur pied pour faire le plaidoyer à l’endroit des autorités sanitaires.
Pour finir, les conseillers ont eu droit à une communication du ministère en charge
de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle sur la participation des communes au programme de valorisation de la formation professionnelle au Bénin.
ABP/SDN/NT/TB