Les patrons de presse suivent depuis ce mercredi 3 juin 2015 à Cotonou, un séminaire sur la sécurité des journalistes. Deux objectifs sont poursuivis à travers cette formation initiée par l'Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (AJCSB). Le premier est de faire connaître les textes qui régissent le métier de journaliste au Bénin. Le second quant à lui, vise à mettre en place un réseau chargé de veiller sur les professionnels des médias.
Pour Christohpe Assogba, président de l'AJCSB il est primordial que la question de la sécurité des journalistes soit replacée dans le contexte plus large de la défense de ses libertés. Et le seul moyen d'y parvenir, c'est de faire en sorte que les journalistes connaissent les textes et les lois qui réglementent leur profession.
''Nous sommes témoins à travers le monde de plus en plus d'attaques nombreuses à l'endroit de la liberté de la parole et de la liberté d'expression. Ces libertés fondamentales constituent les principes fondateurs de la démocratie que nous expérimentons depuis 1990. La question de la sécurité des journalistes doit être replacée dans le contexte plus large de la défense de ses libertés. Il faut que les journalistes connaissent les textes et les lois qui réglementent leur profession'', a expliqué Christohpe Assogba.
En abondant dans le même sens André Chomakou, représentant du Directeur général de la Police nationale pense que le journaliste reste et demeure le premier acteur de sa sécurité. Mais pour lui, l'apport de la Police ne peut aller au-delà de la sécurisation des entreprises de presse bien organisés. ''Pour nous policiers, c'est que le journaliste est avant et après tout un individu comme tout autre. Donc le journaliste doit se dire d'abord qu'il doit assurer sa propre sécurité. Les policiers et la Direction générale de la Police nationale peuvent dans la mesure du possible sécuriser des groupes de presses bien organisés'', a-t-il déclaré.