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Atao Mohammed Hinnouho, Président du parti politique RESOATAO |
Le vote secret du mardi 19 au mercredi 20 mai qui a permis la mise en place de l’actuel bureau de l’Assemblée nationale n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Le Président du parti RESOATAO, l’honorable Atao Mohamed Hinnouho, fera d’ici à là, des révélations sur les intrigues qui ont voilé cette élection à polémique.
Matini MARCOS
Jamais une élection d’un bureau de l’Assemblée nationale n’a suscité autant de polémiques et d’amertume. C’est aussi pour la première fois dans l’histoire politique du Bénin, qu’on a vu des honorables députés renier trois fois leur parole avant que le cop ne chante. Cela ressemble au comportement de Pierre, dans la Sainte Bible, avec Jésus-Christ. Nos enfants savent maintenant qu’on peut tricher avec les populations pour bénéficier de leur suffrages, et à la seconde d’après, brandir sans état d’âme, une pancarte sur laquelle est inscrit le contraire de ce que l’on a défendu, avec véhémence, la seconde d’avant.
C’est, en tout cas, la leçon que trois des cinq députés élus sur la liste de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) ont enseignée à la génération montante. Les populations n’ont pas encore fini de digérer ces incongruités, quand on apprend que l’honorable Atao Mohamed Hinnouho, fera d’ici à là, des révélations sur l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, 7ème législature.
Laver les soupçons
Point n’est besoin de consulter une boule de cristal pour savoir que l’honorable Atao Mohamed Hinnouho veut blanchir son honorabilité par rapport au vote secret intervenu les 19 et 20 mai 2015 et qui a porté au pinacle Me Adrien Houngbédji. D’aucuns avancent que celui-ci a voté contre Me Houngbédji, en espérant fragiliser Atao Hinnouho et les siens du parti RESOATAO à Cotonou. En se référant aux résultats des législatives du 26 avril 2015, et au score réalisé par les « FCBE », on peut avec réalisme soutenir que les populations de Cotonou ne portent plus le Président de la République, Boni Yayi, dans leur cœur, comme ce fut le cas en 2006. Dire aujourd’hui que l’honorable Atao Hinnouho a voté pour le candidat de Boni Yayi, c’est fragiliser son parti RESOATAO pour les communales du 28 juin prochain. Pour d’autres, le plus jeune des députés de la 7ème législature a voté pour Me Adrien Houngbédji, malgré que tous les postes aient été partagés par ses partenaires de l’opposition. Dans l’un ou dans l’autre cas, chaque camp attend avec impatience ces révélations pour connaître le réel visage de l’Assemblée nationale.
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